Oran en tête de liste au niveau régional: 15 meurtres en 9 mois

Oran en tête de liste au niveau régional: 15 meurtres en 9 mois
oran-en-tete-de-liste-au-niveau-regional-15-meurtres-en-9-mois.jpg

La criminalité urbaine et suburbaine est en train de battre tous les records. Cette violence qui va de la simple bagarre aux rixes à l’arme blanche et aux armes à feu en passant par les vols avec agression, les cambriolages, et enfin les meurtres.

 

Couteaux, épées, sabres, lames, poignards, barres de fer… les coups et blessures volontaires à l’arme blanche se banalisent. Ils représentent 45% du volume global de la criminalité en continuelle hausse. Les crimes contre les personnes ont connu une hausse importante durant les neuf (09) premiers mois de l’année en cours.

Selon le bilan des activités de la police judiciaire, des unités de la Gendarmerie nationale des wilayas de l’Ouest (2ème CRGN), rendu public hier par le service de communication du commandement de la Gendarmerie nationale, la wilaya d’Oran a enregistré durant cette période, 15 homicides volontaires. En matière de crimes de sang, il a été enregistré 73 cas d’homicides à l’Ouest du pays, dont 15 à Oran. Ce qui la place en tête de liste.

Selon la même source «les enquêtes ont déterminé que la majorité des cas d’homicides perpétrés sont liés aux querelles, rixes et vengeance dans un premier degré et aux problèmes familiaux et à l’héritage dans un second degré. Il a été relevé d’autres cas d’homicides associés à d’autres délits (agression, vol et cambriolage). D’où vient toute cette violence ? Des spécialistes ne cessent de décortiquer les raisons de

ce malaise. L’histoire tourmentée de notre pays et la violence qui a prévalu ces vingt dernières années, la pauvreté grandissante du peuple et les inégalités sociales, l’injustice, la hogra, la corruption à tous les échelons de la société, expliquent largement les origines et la recrudescence de ce phénomène.

D’où l’importance de construire des infrastructures de loisirs et de détente aux alentours des cités et des quartiers pour éviter ce genre de situations. En attendant, de nouvelles cités-dortoirs continuent de fleurir sur le territoire pour répondre à l’urgence qu’impose la crise du logement. Des cités-dortoirs qui approfondissent le terreau de toutes ces violences. Ziad M.