Deux sub-sahariennes ont été victimes jeudi soir d’un viol collectif à El-Hassi (Oran). Les deux jeunes dames ont été enlevées par un groupe de malfrats qui leur ont fait subir un vrai calvaire selon leurs déclarations.
Une plainte a été enregistrée auprès de la brigade compétente de gendarmerie. Les victimes devraient produire un certificat médical auprès d’un médecin légiste pour permettre aux gendarmes d’agir.
A rappeler que beaucoup de sub-sahariens, en situation irrégulière, louent des maisons construites illicitement à El-Hassi, un quartier périphérique de la ville d´Oran, qui compte plus de 50.000 âmes et qui demeure largement incontrôlé par les services de sécurité. D’ailleurs, il n’existe ni poste de police ni de gendarmerie malgré les appels des habitants en règle vis à vis de la loi.
Une centaine de ces habitants avaient d’ailleurs adressé dernièrement une pétition au procureur de la république arguant que leur quartier est devenu un haut lieu de la prostitution africaine.

Ce bourg de centaines de construction illicites, dont les occupants demeurent inconnus ainsi que leurs activités, s’est transformé en coupe gorge, de multiples agressions et vols sont quotidiennement enregistrés. Des bandes de voyous encagoulés sèment la terreur, des blessures et des meurtres à l’arme blanche sont régulièrement relevés dans ce quartier abandonné à son triste sort.