Oran : Décès d’un suspect après son arrestation par la police

Oran : Décès d’un suspect après son arrestation par la police

Deux hommes, dont l’un âgé de 38 ans, décédé après son arrestation dans la soirée d’hier lundi, ont été arrêté par les services de la police de la wilaya d’Oran dans le cadre d’une affaire de trafic de drogue et de psychotrope, hier, le 28 décembre.

Les deux hommes sont suspectés par les services  de la sureté de la wilaya d’Oran d’être impliqués dans des affaires liées au trafic de drogue et de psychotropes. Après leur arrestation ils sont directement dirigés vers le siège de la sureté urbaine de la ville d’Oran, et c’est là que l’un d’eux, l’homme âgé de 38 est décédé, selon le communiqué de Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Un décès mystérieux

C’est aux environ de 19 h 15, que les deux suspects sont dirigés par les éléments de la police de la ville d’Oran vers le siège de la sureté urbaine, selon le communiqué de le DGSN, et c’est une fois arrivés devant l’entrée, que l’un des deux suspects a montré des signes d’un problème respiratoire. « Après avoir été conduit vers le siège de la sureté urbaine pour les besoins de l’enquête, plus précisément devant l’entrée extérieure du commissariat, l’homme de 38 ans a eu des difficultés à respirer » indique la DGSN dans son communiqué.

« La Protection civile a été immédiatement contactée ainsi que les services d’urgences médicales, et après l’arrivée du médecin, il a constaté le décès du suspect » Ajoute le même communiqué, tout en précisant qu’une enquête a été ouverte dans le cadre de cette affaire, et ce après le déplacement du procureur de la république et du médecin légiste sur le lieu de l’incident.

Mort d’un jeune dans un commissariat à Oran

C’est toujours dans la ville d’Oran qu’un autre jeune homme est mort à l’intérieur du siège du 15e sûreté urbaine, en novembre dernier.

Cette affaire a conduit le procureur de la république près le tribunal d’Arzew (Oran), à révéler la semaine passée, que  le décès du jeune homme est dû à un suicide à l’enceinte même du commissariat.

L’enquête menée par les services de la police judiciaire d’Oran, a révélé l’implication des agents de police, relevant de la dite sûreté, ces derniers au nombre de quatre, ont été mis en détention provisoire, alors qu’une policière a été placée sous contrôle judiciaire.