La première séance de l’APW a débuté avec un clash entre le RND et le nouveau président (RND) de cette institution, élue après une coalition avec le MJD et le PT.
L’exclusion de la vice-présidence de leur parti aurait été préméditée, car aucun élu du FLN ne figure dans la liste présentée à l’Assemblée par le président, selon les élus de la formation de Belkhadem. Ces derniers, dans leurs interventions, ont, à chaque fois, menacé de se démarquer de cette institution, si le président continue à ignorer le FLN qui est la première force politique de la wilaya après les dernières élections.
« Comment peut-on concevoir une Assemblée sans le FLN qui a obtenu le plus grand nombre de sièges (soit 24 NDLR) représentant plus de 64 000 électeurs. Est-ce de cette manière qu’on respecte la volonté populaire ? » s’est interrogé Djelloul Brahma, sénateur du FLN. Les autres élus des nouvelles formations politiques, à savoir le MJD et le PT, connaissent également des tiraillements mais cette fois entre eux puisque ces derniers ignorent comment le choix est porté sur tel ou tel élu, surtout lorsque le président a justifié la désignation des membres par des négociations entamées avec les formations politiques. En fin de compte, le nombre de vice-présidences est porté à 7, avec l’intégration d’un élu du FLN, en l’occurrence Marouf A.E.K.
Le bénéficiaire de ces alliances est sans contexte le MJD qui s’octroie trois vice-présidences et les quatre autres sont revenues aux formations du FLN, du PT, et du FLN. Selon un observateur politique local, ces alliances qui sont bâties souvent sur des intérêts et non sur des convictions pour servir la collectivité sont fragilisées avant l’entame même du mandat et risquent de voler en éclats à l’épreuve du terrain.
Medjadji H.
