Oran : Algériens et Espagnols parlent investissements

Oran : Algériens et Espagnols parlent investissements

algesp_358810527.jpgLes modalités d’investissement en Algérie et en Espagne ont été passées en revue lors d’une rencontre entre opérateurs économiques des deux pays.

Organisée par le consulat général d’Espagne à Oran et KPGM, société de consulting américaine, cette rencontre «s’inscrit dans le cadre des rencontres cycliques entre les opérateurs des deux pays», a indiqué au Quotidien d’Oran M. José Manuel Rodriguez Martinez, consul général d’Espagne à Oran.

Il s’agit, a-t-il expliqué, de «promouvoir l’investissement en passant en revue l’ensemble des textes réglementaires y afférant.» M. Rodriguez Martinez a souligné dans ce contexte que «les deux pays traversent un moment spécialement intense dans leur relation». Un moment, a-t-il dit, «marqué par une optique de renforcement de leurs relations de coopération.»

Le consul général d’Espagne a rappelé qu’il existe actuellement pas moins d’une soixantaine d’entreprises mixtes présentes d’une manière permanente en Algérie, dans des secteurs aussi divers que porteurs, à l’exemple du bâtiment (habitat, équipement public), le secteur de l’eau, le dessalement de l’eau de mer, le secteur ferroviaire, le tramway et l’agro-alimentaire entre autres. Ce chiffre est beaucoup plus important, des centaines, si on compte les entreprises qui viennent et repartent cycliquement pour des projets limités dans le temps, a-t-il encore noté.

Concernant le secteur agro-alimentaire, M. Rodriguez Martinez a tenu à souligner l’intérêt grandissant des opérateurs espagnols qui, après s’être distingués par la présence de plus en plus marquée des produits fabriqués en Espagne, devront passer très prochainement à l’étape de production ici en Algérie, à travers la nouvelle usine de pâtisserie industrielle de marque «DulceSol» qui sera implantée à Sig dans la wilaya de Mascara.

Le consul général d’Espagne à Oran a, dans ce même ordre d’idées, tenu à souligner que «la présence espagnole en Oranie a parfaitement intégré l’exigence légitime algérienne du transfert de technologies et de savoir-faire.» Une exigence qui se traduit déjà par une coopération en matière d’enseignement supérieur à travers notamment la préparation au master en beaux-arts pour la réhabilitation des œuvres d’art, un diplôme internationalement reconnu.

Ce transfert du savoir-faire s’illustre également, a ajouté le responsable espagnol, par le mémorandum signé avec les autorités algériennes pour la réhabilitation des immeubles à Oran et la formation de jeunes artisans algériens aux métiers de restauration et de réhabilitation du vieux bâti.