Oran : 4 Marocaines arrêtées pour fraude à la nationalité algérienne

Oran : 4 Marocaines arrêtées pour fraude à la nationalité algérienne

Les noms de quatre Marocaines, dont une mère et trois de ses filles, ont été cités dans une affaire de falsification de documents de citoyenneté. Celles-ci ont fait appel aux services de quelques fonctionnaires de l’APC d’Oran, pour pouvoir obtenir illégalement la nationalité algérienne.

Sont impliqués dans cette affaire, le chef de service de l’État civil et du délégué municipal de l’APC El-Hamri. Mais aussi l’ainée de cette famille marocaine, rapporte l’arabophone Ennahar.

Quatre Marocaines impliquées dans une affaire de fraude à la nationalité algérienne

En effet, en faisant appel à ses complices relevant du service de l’État civil de l’APC El Hamri à Oran, cette Marocaine a réussi à établir un acte de naissance “12S”. Et ce, en se servant du prétexte de la perte de sa carte d’identité nationale.

Par ailleurs, après avoir réussi à obtenir cette dernière, la Marocaine a poursuivi les procédures pour faire sortir trois autres cartes d’identité nationale pour sa mère et ses deux sœurs.  Cependant, avec la complicité du chef de service de l’État civil. La marocaine a réussi à introduire de fausses données au niveau du système d’information de ce service.

De lourdes peines pour la Marocaine et son complice

Il convient de préciser que le complice de cette Marocaine a accepté de lui rendre un tel service. Et ce, en contrepartie d’une importante somme d’argent. Cependant, après avoir arrêté les concernés dans cette affaire et lancé une enquête pour découvrir les circonstances de ce dossier.

Lors de leur comparution devant le tribunal d’Oran. Ces accusés ont nié tous les faits relatifs à la falsification de ces documents. Par ailleurs, le représentant du droit public de la chambre criminel a demandé quatre d’emprisonnement ferme pour les deux accusés principaux. Notamment, l’ainée marocaine et le chef de service de l’État civile de l’APC d’El Hamri.

Ce même représentant a, également, demandé deux ans de réclusion criminelle à l’encontre de sept autre personnes impliqués dans cette affaire de fraude à la nationalité algérienne.