Le secteur des transports, vient d’être renforcé par l’attribution, tout récemment, de 1500 nouvelles licences d’exploitation. Ces dernières ont été accordées aux moudjahidine et ayants droit.
Cette mesure fera, sans aucun doute, le bonheur des syndicats des transporteurs et des chauffeurs des taxi qui, dans un passé récent, ne cessaient de revendiquer l’attribution ce qu’ils ont qualifié de «nouveaux numéros».
Aussi, les licences accordées éviteront le chômage technique à plusieurs centaines de chauffeurs, d’autant plus que quelque 600 anciens chauffeurs de taxi se seraient transformés en clandestins après le refus des propriétaires de licences de leur renouveler le contrat.
Le transport par voie de taxi dans la capitale de l’Ouest connaît un saut quantitatif ces derniers temps. Tout compte puisque le nombre d’entreprises de transport est, à la faveur de la nouvelle carte de transport, ramené à trente sociétés de taxis qui sont en activité dans la ville d’Oran et ses environs immédiats.
A la faveur de l’agrément de nouvelles entreprises, le nombre des sociétés de taxis privées serait de 39 entreprises avant la fin de l’année en cours. La société de taxis a l’avantage d’activer avec plusieurs véhicules pour une seule licence.
Ces entités ont été créées suite aux dispositions prévues dans l’arrêté du 28 septembre 2009 modifiant l’arrêté du 08 août 1993 réglementant le transport effectué par taxi.
Les quatre syndicats des transporteurs (Sntt, Ugcaa, Unat et Unact) avaient accepté la création des sociétés de taxi dans leur forme nouvelle et ce, à la lumière du texte réglementaire portant conditions et modalités de création de ces entités, notamment, le nombre de véhicules revu à la baisse qui est passé de 30 à 10 et sans conditions d’âge. Il est vrai que le transport à Oran ne manque pas notamment le jour mais totalement absent la nuit.
Peu de chauffeurs s’aventurent le soir. Les chauffeurs, eux, expliquent leur défection la nuit par «l’absence des espaces devant servir de lieux de permanences et de sécurité».