Opposition au 4ème mandat, Faible mobilisation et des arrestations

Opposition au 4ème mandat, Faible mobilisation et des arrestations
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L’action des opposants à la candidature du chef de l’Etat pour un 4ème mandat devant le Conseil Constitutionnel s’est déroulée dans l’anarchie.

Les animateurs du mouvement Barakat, né après les deux premières manifestations organisées les derniers jours, voulaient, « après avoir pris acte de la candidature de Monsieur Abdelaziz Bouteflika », remettre une lettre au Conseil Constitutionnel pour l’exhorter à « à statuer » sur son cas « conformément à ce que dicte la loi ».



Arrivés sur les lieux, vers 11 heures, en petits groupes séparés, les membres de ce mouvement dont il était impossible de déterminer le nombre exact, et qui s’étaient mêlés aux partisans de Benflis venus l’accompagner pour le dépôt de son dossier de candidature, avaient du mal à coordonner leur action qui s’est vite transformée en partie de cache-cache avec les agents de l’ordre, émaillée de quelques arrestations spectaculaires, avant d’être dispersés.

Profitant de la forte présence des représentants des médias, nationaux et étrangers, venus couvrir le dépôt de candidature de Benflis, plusieurs animateurs du mouvement, chacun de son côté, se sont mis à lire leur déclaration face aux caméras. Ce qui n’avait pas manqué de créer une situation de cafouillage et de flottement. Ils ont, ensuite, tenté d’accéder à l’intérieur du Conseil Constitutionnel pour remettre leur lettre, mais, leur demande a été refusée.

Interrogé sur les postulats juridiques de leurs revendications, l’un des animateurs du mouvement s’est contenté de déclarer que « tous les algériens sont contre ce quatrième mandat ».

Dans sa lettre adressée au président du conseil Constitutionnel, le mouvement Barakat, l’interpelle sur la candidature du chef de l’Etat et l’invite, compte tenu de son « état de santé » et « sa totale incapacité à assumer ses charges constitutionnelles » à « statuer sur le cas de Monsieur Abdelaziz Bouteflika conformément à ce que dicte la loi » et avec « toute la rigueur et toute l’intégrité » que requiert sa fonction.

Samira. H