Le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger a constaté, ce dimanche à Paris, que la démarche très stricte pour l’obtention de l’extrait de naissance «12 spécial» n’est pas sans effets sur l’opération d’établissement des passeports biométriques, entamée en France le 15 janvier dernier.
Lors d’une rencontre au consulat d’Algérie à Bobigny Seine-Saint-Denis) avec des responsables du mouvement associatif, en présence des chefs des cinq postes consulaires de la région parisienne, Belkacem Sahli a reconnu que le «12 S» est souvent le document qui bloque» la constitution des dossiers de demande de passeport biométrique auprès des postes consulaires. Très nombreuses dans la salle, les associations d’Algériens de «maillon faible» de la chaîne du document de voyage biométrique. Certes, comme le rappelle le ministre, nos immigrés nés en France ne sont pas confrontés à ce problème, car le précieux document leur est délivré par les centres consulaires. «La moitié des ressortissants immatriculés, sont nés en France», indique Belkacem Sahli. Mais les autres, ils doivent aller retirer l’extrait ne naissance «12 S» dans leur ville de naissance, en Algérie. Là, la démarche peut paraître plus difficile notamment pour les personnes malades ou à mobilité réduite. Quant à la durée d’établissement du passeport biométrique, plus longue que celle du passeport traditionnel, il explique qu’actuellement le transfert des données biométriques des souscripteurs se fait par support CD.
Afin de réduire les délais d’établissement de ce document de voyage, le ministre affirme que ses services œuvrent à «assurer le transfert de ces données par le biais d’une liaison électronique entre les centres consulaires, le ministère des Affaires étrangères et le Centre des documents sécurisés d’El Hamiz». Belkacem Sahli a appelé ainsi les ressortissants à s’enquérir dès maintenant du renouvellement de leur document de voyage afin d’éviter les fortes affluences auprès des postes consulaires à l’approche de l’échéance du 24 novembre 2015.
Autre sujet abordé, le nouveau produit proposé par la Société d’assurance, de prévoyance et de santé (Saps) en matière de rapatriement de corps. Objectif : vulgariser ce produit auprès du mouvement associatif de la région parisienne en termes d’application et de tarifications. En visite de travail de cinq jours en France, le secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger a rencontré hier, l’ensemble des dix-huit responsables consulaires de France, où l’opération des passeports biométriques a été désormais élargie dans les 18 postes consulaires dans l’hexagone.
R. N.