Opep : Le prix du panier établi à 65,85 dollars

Opep : Le prix du panier établi à 65,85 dollars

Le prix du panier de référence du brut de l`Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s`est établi lundi à 65,85 dollars le baril, contre 65.86 dollars la veille, a indiqué mardi l’Organisation sur son site web.

Introduit en 2005, le panier de référence de l’OPEP comprend quatorze (14) types de pétrole, dont le Sahara Blend (Algérie), l’Iran Heavy (Iran), Es-Sider (Libye), Basra Light (Irak), Bonny Light (Nigeria), Arab Light (Arabie Saoudite), Girassol (Angola) et le Mery (Venezuela).

Mardi, les prix du pétrole se stabilisaient en cours d’échanges européens, après avoir atteint de nouveaux sommets en plus de deux ans et demi, portés par des achats spéculatifs sur fond de tensions géopolitiques persistantes et d’espoirs de resserrement de l’offre.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 67,75 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de lundi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” (WTI) pour le contrat de février prenait 11 cents, à 61,84 dollars.

Jeudi, les cours du brut sont montés en début d’échanges asiatiques à de nouveaux sommets depuis début mai 2015, à 68,29 dollars pour le Brent et 62,56 dollars pour le WTI.

Selon certains analystes, les positions spéculatives se sont accrues et les investisseurs pariant sur une baisse de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires mais aussi sur un ralentissement de la hausse de la production des Etats-Unis.

L’Opep et ses partenaires, dont la Russie, ont renouvelé, fin novembre, jusqu’à fin 2018 un accord de baisse de la production, qui vise à rééquilibrer le marché mondial et à redonner des couleurs aux prix du baril.

Dans son dernier rapport, l’Organisation a indiqué qu’en 2018, la production de brut de l’Opep devrait atteindre 33,2 mb/j, un chiffre supérieur aux niveaux de production de cette année (32,8 mb/j), mais moins qu’anticipé jusqu’alors.

Pour rappel,  la production de brut de l’organisation a baissé en novembre dernier, selon le rapport qui précise que, les quatorze pays du cartel ont pompé un total de 32,45 mbj en novembre, soit 133.000 barils par jour de moins qu’en octobre.

Le déclin a surtout été marqué en Angola, en Arabie saoudite, au Venezuela et aux Emirats arabes unis.

La croissance de la demande mondiale de pétrole devrait pour sa part atteindre 1,51 mb/j en 2018 (contre une précédente prévision de 1,26 mb/j), pour atteindre 98,45 mb/j, estime par ailleurs l’Opep selon qui la demande a aussi été plus forte que prévu cette année.

Pour les pays non-Opep, l’offre devrait progresser de 0,99 mb/j pour atteindre un total moyen de 58,81 mb/j sur l’année 2018. La croissance devrait encore être forte aux Etats-Unis avec l’essor des pétroles non-conventionnels.

Toutefois, l’Opep table  dans l’ensemble sur “une nouvelle réduction des stocks mondiaux excédentaires, conduisant à un marché équilibré d’ici la fin 2018”.

Le rapport a noté par ailleurs des “indications grandissantes sur le fait que le marché s’achemine tranquillement vers un rééquilibrage” sur fond de stocks en diminution, de demande saine et de tensions géopolitiques.

Dans ce cadre, le secrétaire de l’organisation Mohammed Barkindo avait estimé , il y a quelques mois que “Le processus de rééquilibrage du marché est en bonne voie, soutenu par des niveaux de conformité historiquement élevés de la part des pays participant” aux accords de limitation de la production”.