Le marché pétrolier demeure sous pression à quelques jours de la réunion de Doha prévue le 17 avril qui devra décider du maintien du gel de la production à son niveau de janvier.
Ce matin, les prix ont enregistré une petite remontée, atteignant les 38,77 dollars le baril sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Une hausse de 90 cent liée spécialement à la réaction hier du Koweït qui prévoit de s’aligner sur la décision du gel de la production lors de la réunion de Doha.
En effet, si certains analyste ont avancé des prévisions selon lesquelles il serait impossible de converger vers une décision du gel du fait que plusieurs pays comme l’Iran, l’Irak ainsi que la Lybie n’y sont pas favorables, d’autres activent fortement afin de convaincre la majorité des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et autres grands producteurs d’adhérer à cette coalition afin de garantir un équilibre plus ou moins acceptable des prix.
Dans ce sens, les pays de l’Amérique Latine, à savoir, la Colombie, le Venezuela et l’Equateur se réunissent après-demain vendredi à Quito pour définir une position commune en vue de la réunion des pays producteurs de pétrole le 17 avril à Doha visant à soutenir les prix du brut, a annoncé le président équatorien mardi.
« A Doha, nous espérons convenir du gel de la production de pétrole au niveau de janvier de cette année », a déclaré le président équatorien, Rafael Correa avec insistance. « L’important n’est pas la quantité (de pétrole) extraite, mais le montant des revenus qu’elle génère».
Par ailleurs, pour la Russie, l’un des grands producteurs hors Opep, l’objectif est d’équilibrer le marché et l’amener à la barre des 40 à 45 dollars le baril acceptable.
Dans cette situation, de grands doutes pèsent sur le marché qui subit de fortes perturbations depuis l’émergence de l’idée du gel. Laquelle option reste l’une des solutions pour les pays producteurs afin de garantir un minimum des revenus de leurs productions.