Après des années de lutte, la machine ‘open source’ a réussit à abaisser les couts d’accès aux logiciels ce qui a permis à l’humanité de profiter du PC et ensuite du Smartphone et autres tablettes. Mais depuis quelques années c’est le domaine hardware qui est entrain de développer un mouvement similaire dans le domaine du matériel libre qui regroupe des produits tangibles — machines, appareils ou tous dispositifs physiques — dont les plans ont été rendus publics de telle manière que quiconque puisse les fabriquer, modifier, distribuer et les utiliser. Le tout est fait avec des échanges et de la collaboration.
Cela montre la puissance de développement collaboratif. Ils ont été populariser par les Arduino et Raspberry PI et surtout par la démocratisation des technologies à faible coût et par les fameuses imprimante 3D qui sont devenu de facto le fer de lance de l’Open Hardware. Et ce mouvement nous vient du célèbre MIT – Massachusetts Institute of Technology- qui est depuis prés d’une trentaine d’année un des pionniers et un visionnaire.
L’autre chose qu’a permis l’Open Hardware c’est la rencontre et l’échange entre les développeurs de différentes communautés-software, hardware et mécanique-, qui ont souvent tendance à s’ignorer voire se défier Pour les pays du Sud, cela ouvre la voie à une nouvelle forme de production et de prototypage d’autant plus que le IoT –Internet of Things- qui permet aux objets connectés de communiquer avec des services Internet est normalement un vaste marché potentiel.
Il est donc normal, qu’en Algérie, ce vent nouveau nous atteigne et un petit noyau de jeunes ingénieurs ont pris à bras le corps ces nouveaux concepts car le but est clairement d’apprendre, de voir ce que les autres font afin d’en profiter, car il y a souvent à apprendre des autres en terme de concepts ou de techniques. Et pourquoi ne pas alors créer, innover et produire d’autant plus que la demande interne est énorme…