Ooredoo publie un autre communiqué sur l’expulsion de son DG

Ooredoo publie un autre communiqué sur l’expulsion de son DG

Le Groupe Ooredoo a annoncé qu’il suivait avec intérêt le cas de l’expulsion du directeur de la filiale du complexe en Algérie, l’Allemand Nikolai Bikers.

« Ooredoo Group a annoncé qu’il suivait avec grand intérêt les raisons du retrait du DG de la société en Algérie », a indiqué la société dans un bref communiqué.

« Le conseil d’administration du groupe mène une enquête approfondie pour connaître les raisons de la décision émise par les autorités algériennes. Le groupe a également renouvelé son engagement envers les normes les plus élevées au service de ses clients et les lois des organismes de réglementation de ses sociétés opérant dans divers pays du monde. »

Il y a quatre jours, le directeur général d’Ooredoo a été appelé par les services de sécurité dans le cadre d’une enquête ouverte sur le transfert de devises fortes à l’étranger par l’opérateur de téléphonie mobile Ooredoo depuis 2003, et le président de la République a ordonné l’exclusion immédiate du directeur général d’Ooredoo.

Dans la même journée, Ooredoo Algérie a réagi par le biais d’un communiqué laconique : « Suite à des informations diffusées sur certains sites d’information et les réseaux sociaux concernant son directeur général Nickolai Beckers, Ooredoo Algérie ne souhaite pas faire de déclaration concernant cette affaire. Ooredoo Algérie est toujours en train de réunir les informations sur le sujet », indique la filiale du groupe qatari de téléphonie.

Le nouveau directeur général avait achevé les tâches de 900 travailleurs algériens, sur 3000, sous prétexte de mettre en place un plan social pour faire face aux difficultés financières du client qatari, ce qui a mis en colère les salariés qui travaillent a Ooreddoo depuis 2003 et les a poussés à porter plainte auprès du ministère du Travail, et la formation d’un syndicat indépendant demandant l’intervention de l’État.

Bien que la direction générale d’Ooredoo ait justifié l’expulsion des travailleurs par la nécessité de mettre l’institution en sécurité par le biais de ce système, mais la réalité est différente.

 

ch.LAIB