Onze élus dénoncent la gestion du maire, Le pourrissement perdure à l’APC d’Akbou

Onze élus dénoncent la gestion du maire, Le pourrissement perdure à l’APC d’Akbou

Les élus de l’assemblée de l’APC d’Akbou, à plus de 70 Kilomètres au sud de la wilaya de Bejaia, ont dénoncé la situation « d’extrême détérioration » dans laquelle se trouve leur commune depuis presque deux ans. Une situation qu’ils associent à la gestion « archaïque, unilatérale et despotique » du P/APC.

« Après vingt-six mois de la vie de l’assemblée, nous constatons, encore une fois avec amertume, que notre commune ne cesse de plonger dans un gouffre sans fonds, dans une léthargie avérée et dans une défaillance totale à tous les niveaux de gouvernance », lit-on dans un communiqué rendu public ce dimanche 25 janvier, signé par 11 élus (07 élus de la liste indépendante, 03 élus du MEN, 01 élu du RND).

les élus ont tiré à boulets rouges sur l’actuel P/APC d’Akbou M. Abderrehmane Bensbaa et dénoncent son attitude. « Le président et son exécutif, censés anticiper et réguler les préoccupations de la population, ont rompu toutes les voix du dialogue et de concertation, ils ont même continué à exceller dans une gestion archaïque, unilatérale et despotique », ont-ils dénoncé.

Les rédacteurs du document estiment que « sa démarche n’a jamais traduit l’esprit de renouer avec la sérénité ni même avec l’harmonie dont doit jouir notre assemblée, en disfonctionnement depuis son investiture à la tête de la commune » et d’ajouter que « des entraves au sein de l’assemblée ont été résumés dans notamment le manque d’espaces d’échange et de débat, la politique de dissension entre élus, la rareté des assemblées censées se tenir tous les deux mois, le non-respect de la réglementation et des lois en vigueur, sont tous des éléments qui prédisent et précipitent le naufrage d’Akbou dans un sous –développement endémique ».

LG Algérie

Suite à cette situation les élus constatent « la dégénérescence totale des services névralgiques (parc, sécurité, logistique, voirie, urbanisme, …) de la commune dont on a affecté des éléments non qualifiés pour l’organisation et la gestion de ces mêmes services. Ajouté à cela la vacance du secrétaire général qu’ils ont limogés de manière arbitraire et sans aucunes motivations ».

Selon les mêmes élus le pourrissement de la situation est accompagné par des « manœuvres illégales » de l’Exécutif à l’instar de « la falsification du contenu de la délibération N° 08 du 03 juillet 2014 en rajoutant la rectification de l’intitulé de projet 74/2011 et laquelle, d’ailleurs, n’a pas eu l’aval du contrôleur financier (CF), sans passer par l’assemblée.

Ces élus déplorent également le fait que les annexes budgétaires ne soient pas encore approuvées par les services financiers, ce qui pénalisera certainement la concrétisation de plus de 180 projets pour l’année en cours et dénoncent le retard pris dans l’établissement visa et approbation des documents budgétaires (BS et CA) et des annexés budgétaires, lesquelles une dérogation exceptionnelle des services du ministère des Finances a été délivrée et dont les délais fixés sont largement dépassés (23 septembre 2014).

Noreddine Izouaouen