Le juriste algérien, Ahmed Laraba, a été brillamment élu jeudi à la Commission du Droit international de l’ONU.
M. Laraba, 63 ans, a été élu, dès le 1er tour, pour siéger au titre de membre et expert à cette commission onusienne pour un mandat de cinq (5) ans à compter du 1er janvier 2012, lors d’élections tenues au sein de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York.
Présenté pour l’un des neuf sièges revenant à l’Afrique, le juriste algérien a obtenu 144 voix, le classant ainsi en 3ème position sur une liste de treize (13) candidats africains (la majorité requise étant de 96 voix). Titulaire d’un Doctorat d’Etat en Droit public international obtenu en 1985, M. Laraba est professeur de droit international à l’Université d’Alger et à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA).
Il a également assuré des charges académiques en tant que professeur invité dans de nombreuses universités européennes et possède une expérience reconnue en matière d’arbitrage international et en tant que conseiller juridique, notamment devant la Cour International de Justice.
La Commission du droit international de l’ONU est composée de 34 membres élus par l’Assemblée Générale sur une liste de candidats présentés par les gouvernements des Etats membres de l’ONU.
Les pays africains dont les experts siégeront à cette commission dès le 1er janvier 2012 sont l’Algérie, la Libye, l’Egypte, Nigeria, Afrique du sud, Cameroun, Kenya, Mozambique et la Tanzanie.
Les 25 autres membres de cette Commission relèvent des Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Allemagne, Russie, Espagne, Suède, Suisse, France, Jordanie, Qatar, Brésil, Argentine, Mexique, Chine, Inde, Indonésie, Thaïlande, Japon, République de Corée, République tchèque, Slovénie, Colombie, Jamaïque et Costa Rica.
Créée le 21 novembre 1947 par l’Assemblée générale, la Commission du droit international a pour mission de favoriser le développement progressif et la codification du droit international. Ses 34 membres représentent les principaux systèmes juridiques du monde. Ils siègent en qualité d’experts et à titre individuel, et non en qualité de représentants de leur gouvernement respectif.