Les présidents des fédérations algériennes d’athlétisme, boxe et judo ont unanimement estimé que les résultats réalisés par les sportifs algériens aux 12es Jeux sportifs arabes de Doha (9-23 décembre), n’étaient pas «excellents», mais «pas catastrophiques», regrettant, toutefois, la pression «excessive» exercée sur les athlètes après leur retour du Qatar.
«Il ne faut pas continuer à exercer cette terrible pression sur nos jeunes athlètes, en leur demandant des résultats immédiats dans les échéances internationales», a déclaré le président de la fédération algérienne d’athlétisme (FAA), Badr Eddine Belhadjoudja, lors d’une conférence de presse commune animée à la maison de la presse «Tahar-Djaout» à Alger par les trois présidents. «En aucun cas, on ne peux dire que les résultats de l’athlétisme algérien à Doha-2011 étaient faibles. Les missions d’une fédération ne se limitent pas uniquement à la réalisation des résultats, mais aussi à la formation et au développement de la discipline sur le territoire national», a-t-il insisté, en assurant qu’il «assume pleinement» les résultats de ses athlètes. De son côté, le premier responsable de la fédération de judo (FAJ), Ali Bendjemaa, a jugé «inacceptables» les analyses «superficielles» sur la participation algérienne au rendez-vous de Doha. «C’est inacceptable que certains responsables et médias nationaux demandent à de jeunes athlètes, qui n’ont que deux ou trois ans en sélection, des miracles» a-il dit, en soulignant que les analyses «superficielles», ne servaient à rien.