Omicron en Algérie : le Pr Senhadji voit le bon côté des choses

Omicron en Algérie : le Pr Senhadji voit le bon côté des choses

Omicron a débarqué en Algérie, après qu’il s’est installé dans plus d’une soixantaine de pays à travers le monde. Ce variant, qui a eu droit à sa lettre de l’alphabet grec, a semé la panique au sein de bien des gouvernements, notamment à cause de sa propagation rapide.

Cela ne semble pourtant pas inquiéter le Pr Senhadji outre mesures. Le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire affirme qu’il nous faut, en Algérie, se concentrer sur le variant Delta, qui enregistre un rebond sensible de contaminations, d’hospitalisations et de décès, ces derniers jours.

Pour le moment, le Pr Senhadji estime que « le variant Omicron ne doit pas constituer une source d’inquiétude », bien au contraire, selon les données dont on dispose, il se pourrait que ce variant soit un pas important vers l’immunité collective, explique le spécialiste.

Omicron en Algérie : une bonne nouvelle ?

Selon le Pr Senhadji, le variant Omicron de la covid-19 est certes plus contagieux que ces prédécesseurs, cependant « il semble provoquer des symptômes moins sévères que ceux du Delta ». Le même intervenant ajoute que seulement 2 700 cas de contamination à ce nouveau variant, dont un seul décès, ont été répertoriés à travers le monde.

Le Professeur indique que le patient décédé à cause de ce variant souffrait déjà de maladies chroniques. Il explique ensuite que les services des soins intensifs ne reçoivent pratiquement pas de patients contaminés par Omicron, ce qui renseigne sur le fait que «bien qu’il se propage vite, il n’entraîne visiblement pas de complications sévères», déclare le spécialiste lors de son passage au forum du quotidien Echaâb.

Le spécialiste estime que «s’il s’avère effectivement que ce variant ne soit pas virulent, le fait qu’il touche une grande partie de la population peut nous permettre d’atteindre une immunité collective».

Si le Pr Senhadji ne s’inquiète pas du variant Omicron, le Delta le turlupine. Il redoute notamment que le Delta génère un nouveau variant qui sera plus dangereux. Le spécialiste a également mis en garde contre le rebond des cas de contaminations et a appelé les citoyens à aller se faire vacciner contre le coronavirus.