Olives : vers une production 6,7 millions de quintaux

Olives : vers une production 6,7 millions de quintaux

La production de la filière oléicole devra enregistrer une nette hausse durant la campagne 2015/2016. Le ministère de tutelle table, de 6,7 millions de quintaux.

La production enregistrée au titre de la campagne 2014/2015 était de 6,4 millions de quintaux, soit une hausse de 39 % par rapport à l’année 2009 (4,6 millions de quintaux) et 30% par rapport à la moyenne des productions obtenues lors du quinquennat 2010-2014 (4,9 millions de quintaux).

Le département de Ferroukhi explique la hausse de la récolte attendu en 2016 par plusieurs facteurs à savoir l’extension du verger oléicole par des plantations en mode semi intensif (200 plt/ha) et intensif (400 plt/ha), l’utilisation du système économiseur d’eau pour les nouveaux vergers et de l’intervention sur le potentiel existant par la densification et le greffage d’oléastre. Il s’agit également du renforcement de la mécanisation des récoltes, la labellisation de l’olive de Sig et aussi de la redynamisation de l’interprofession.

Le ministère de l’Agriculture prévoit une hausse nette de production de de la filière l’oléicole d’ici 2019 et ce, pour atteindre 8,1 millions de quintaux. Mais cela passera d’abord par la modernisation de l’industrie oléicole, le renforcement de la lutte contre les maladies des oliviers et le développement des exportations. A propos de ce dernier point, l’Algérie exporte en matière de l’huile d’olive moins de 2.500 tonnes par an. Elle est essentiellement destinée à la France, au Canada, à la Belgique, en plus de quelques tentatives récentes vers la Chine.

Les wilayas de Tizi Ouzou, Bouira et Bejaia comprennent le plus grand nombre d’oliviers avoisinant les 5 millions avec une superficie de plus de 50.000 hectares. Mais ces dernières années, cette filière s’est offert de nouveaux espaces, notamment à l’Est et au Sud du pays, avec à la clé une production appréciable et de qualité.

L’oléiculture en Algérie, est soumise au «phénomène de l’alternance», c’est-à-dire une bonne récolte est suivie souvent d’une autre moins bonne, l’année suivante. Ce phénomène d’alternance est dû notamment au caractère extensif de cette culture et aux pratiques culturales archaïques notamment le manque d’irrigation.