On le savait dès le début, l’arbitre de la rencontre Libye-Algérie, Badara Diatta, a fini par céder à la pression des Libyens et a mentionné l’attaquant algérien Rafik Zoheir Djebbour dans son rapport d’après match.
Comme on le disait il y a quelques jours, l’Algérie et la Libye ont été mises dans le même sac. Le traitement de l’affaire des événements d’après le match Libye-Algérie ne prendra pas en compte l’agresseur ou l’instigateur. Selon les officiels qui ont dirigé cette rencontre, il y a eu bagarre en fin de match. Les noms des acteurs ont été mentionnés dans le rapport de l’arbitre et dans celui du commissaire au match sans pour autant raconter comment tout a commencé. Ainsi, Rafik Djebbour, lâchement agressé par trois joueurs libyens qui sont Al-Badri, Selama et Ahmed Saâd, voit son statut passer de celui de la victime à celui de l’agresseur.
Diatta fidèle à ses habitudes
Bien avant ce match, et dès qu’on avait eu l’information comme quoi Badara Diatta allait officier ce match, Compétition a parlé de mauvaise réputation de cet arbitre. Le Malien a été déjà suspendu par l’instance continentale (CAF) dans une affaire de corruption. Il est facilement influençable et ses matchs sont souvent suivis de rapports et de réserves de la part de l’une des deux équipes victime de ses manœuvres. Fidèle à ses principes, il a fait en sorte à ce que la Libye ne soit pas la seule coupable dans cette affaire. Intentionnellement, ou pas, il a mis les joueurs libyens et algériens dans la même case. La pression des Libyens a fini par donner ses fruits, à moins que la FAF ne décide de le stopper net.
La FAF étudiera le dossier et adressera un courrier
Avant que la décision finale de la commission de discipline de la CAF ne soit prise, une copie du rapport de l’arbitre et une autre de celui du commissaire au match seront envoyées aux deux fédérations. La FAF va donc bien étudier le dossier et adressera ensuite un courrier dans lequel elle essayera de défendre Rafik Djebbour dans le but de le disculper dans cette affaire. On imagine que les Libyens feront de même. Une fois les deux courriers des deux instances seront sur le bureau du président de la commission de discipline au niveau de la FAF, une réunion aura lieu pour rendre un verdict dans cette affaire. La partie algérienne semble confiante, tout comme l’est Rafik Djebbour. Croisant les doigts pour que l’Algérien ne paye pas pour un crime qu’il n’a pas commis. Affaire à suivre.
A. B.