Offensive de la direction du FFS pour expliquer le sens de la conférence pour le consensus national

Offensive de la direction du FFS pour expliquer le sens de la conférence pour le consensus national

En prévision de la seconde phase de ses consultions, en vue de la conférence de consensus national, la direction du FFS a préféré d’abord un détour par la base pour faire le point sur ce qui a été fait jusque-là. En somme pas grand-chose en ce sens que la plupart des acteurs politiques consultés ont demandé à voir davantage avant de se prononcer alors que les partis organisés dans le cadre de la CNLTD ont dit « non ».

Ali Laskri a animé samedi une conférence à Ain Defla , tandis que Mohamed Nebbou, le premier secrétaire a choisi Batna pour redire encore devant les représentants de certains partis politiques, syndicats et membres de la société civile que les portes de la Conférence de consensus national étaient « ouvertes à toute la classe politique et à la société civile, indépendamment des positions affichées jusque-là par les uns et les autres ».

Loin de se départir de son optimisme, en partant du principe que « la politique est l’art de possible » Mohamed Nebbou , a estimé que les positions exprimées « pourraient évoluer dans les jours à venir » car, a-t-il ajouté, « ce qui importe est que tous les Algériens puissent s’asseoir autour de la même table pour déterminer les priorités menant vers un Etat de droit ».

Une fois de plus, le premier secrétaire du FFS rappellera que cette conférence de consensus national « ne sera pas celle du FFS mais celle de tous ceux qui y participeront ». Pas de condition préalable pour la participation, a-t-il encore souligné.Le choix de la date de la tenue de cette conférence sera « consensuelle », avec l’accord de tous les participants même si le FFS a proposé la date symbolique du 24 février correspondant à la nationalisation des hydrocarbures, a indiqué M. Nebbou.

Le premier secrétaire national du FFS a insisté sur la « nécessaire participation de citoyens à cette conférence aux côtés des partis politiques, des acteurs de la société civile, des syndicats et des associations ». Le FFS a « toujours appelé au dialogue qui constitue la seule voie pour aller ensemble vers le changement et l’édification de l’Etat de droit, de façon progressive et dans le calme », a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui, a encore considéré le premier secrétaire du FFS, les blocages intérieurs, l’évolution de la scène régionale et les différends internationaux nous obligent à nous unir pour appréhender ensemble un nouvel avenir où chaque Algérien aura sa place ».