Le président américain Barack Obama a martelé hier que les terroristes ne parlaient pas « au nom d’un milliard de musulmans », appelant à l’unité et à l’action pour vaincre « les fausses promesses de l’extrémisme ». « Nous ne sommes pas en guerre avec l’Islam », a lancé M. Obama au deuxième jour d’un sommet à Washington pour « contrer la violence extrémiste », auquel des représentants de 60 pays ont été conviés. Les dirigeants d’organisations telles que l’Etat islamique « ne sont pas des leaders religieux, ce sont des terroristes », a ajouté le président américain. « Nous devons être beaucoup plus clairs sur les raisons pour lesquelles nous rejetons certaines idées », a-t-il ajouté, jugeant en particulier que les leaders musulmans devaient « faire plus » pour discréditer l’idée selon laquelle les pays occidentaux seraient « déterminés à supprimer l’Islam ». M. Obama a par ailleurs souligné que les opérations militaires, telles que les frappes aériennes menées depuis des mois contre l’organisation Etat islamique en Irak et en Syrie, ne pouvaient en aucun cas être la seule réponse face à la « violence extrémiste ». Il a mis en exergue l’importance prise par les réseaux sociaux, rappelant la nécessité de lutter contre la propagation d’idéologies dangereuses.
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