Obama et Nétanyahou proches d’un accord sur la colonisation

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Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui doit rencontrer, mercredi 26 août, l’émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, à Londres, serait prêt à accéder à la demande de Barack Obama d’un gel de la colonisation en échange de l’adoption, par l’administration américaine, d’une ligne plus dure à l’encontre de l’Iran, selon des informations publiées par le quotidien britannique The Guardian.

Israël accepterait également, selon le quotidien, de revenir à la table des négociations avec les Palestiniens avant la fin du mois, un processus de discussions bloqué depuis longtemps.



Les Etats-Unis, et avec eux le Royaume-Uni et la France, s’apprêtent à proposer au Conseil de sécurité des Nations unies de durcir les sanctions à l’égard de l’Iran, notamment en visant ses industries gazière et pétrolière, économiquement vitales pour le pays.

Obama et Brown optimistes

En théorie, les entretiens entre le chef du gouvernement israélien et son homologue britannique, mardi, ou l’envoyé spécial américain, mercredi, sont privés, de même que l’état d’avancement de l’accord, mais le Guardian souligne que les progrès sont si avancés que la France et la Russie ont déjà proposé aux Etats-unis d’accueillir une future conférence de paix sur leur territoire.

Barack Obama, qui avait souhaité pouvoir annoncer un accord de principe avant le début du ramadan, samedi, n’est pas parvenu à décider les protagonistes à temps, mais compte se rattraper en faisant solennellement l’annonce, entouré de M. Nétanyahou et du président palestinien Mahmoud Abbas, qu’un accord de paix interviendra dans les deux ans, un délai jugé irréaliste par de nombreux analystes, note le quotidien.

M. Obama espère d’ailleurs un accord global, incluant autant de pays arabes que possible, qui attendent le gel de la colonisation pour avancer dans la normalisation de leurs relations avec Israël.

Un optimisme partagé mardi par Gordon Brown à l’issue de son entretien avec Benyamin Nétanyahou.

Le moratoire de neuf à douze mois sur la colonisation auquel consentirait Israël ne concerne toutefois pas les deux mille quatre cents logements dont la construction a commencé ni la partie orientale de Jérusalem.