La guerre civile en Syrie et les centaines de milliers de Syriens qui se sont réfugiés en Jordanie pour y échapper devaient dominer vendredi les discussions entre le président Barack Obama et le roi jordanien Abdallah II.
Plus de 400 000 réfugiés ont franchi la frontière entre la Syrie et la Jordanie afin de fuir le conflit qui dure depuis deux ans, s’installant dans des camps surpeuplés et submergeant de travail les organismes humanitaires jordaniens.
Le roi Abdallah II a dit craindre que les islamistes et les terroristes n’établissent une base régionale dans son pays, qui est un important allié des États-Unis dans la région.Barack Obama devrait également exprimer son soutien aux efforts de la Jordanie pour réformer son gouvernement afin d’éviter un soulèvement populaire comme ceux qui ont causé la chute des leaders de l’Égypte, de la Tunisie et de la Libye lors du printemps arabe.
M. Obama est arrivé en Jordanie vendredi, dernière étape de son voyage de quatre jours au Moyen-Orient durant lequel il a effectué son premier séjour en Israël comme président.
Après que l’avion présidentiel américain eut atterri à l’aéroport international de la reine Alia à Amman, la capitale jordanienne, Barack Obama a été accueilli sur le tarmac par des représentants de la Jordanie et des États-Unis avant de faire le trajet d’une demi-heure qui le séparait du palais royal.
Une fois là-bas, le roi et lui ont passé en revue les soldats réunis dans la cour, dont certains étaient montés sur des chameaux, avant de se retirer à l’intérieur pour discuter. De grands drapeaux jordaniens et américains claquaient au vent.
«Je m’excuse pour le délai», a déclaré M. Obama en arrivant auprès du souverain avec environ une heure de retard. «Nous avons essuyé une tempête de sable.»
Les deux dirigeants doivent donner une conférence de presse conjointe après leur rencontre puis souper ensemble. Samedi, le président américain prévoit visiter plusieurs lieux touristiques, dont la célèbre cité de Petra, avant de retourner aux États-Unis.
Barack Obama avait conclu plus tôt vendredi sa visite de trois jours en Israël en rendant hommage aux héros du pays et aux victimes de l’Holocauste ainsi qu’en réaffirmant le droit de l’État hébreu d’exister.
