Le projet de loi sur la poste et les technologies de l’information et de la communication (TIC) approuvé, fin décembre 2012, par le Conseil des ministres, est actuellement à l’APN, a-t-on appris de sources sûres.
Il s’agit d’une loi qui devra contenir un bon nombre de mesures devant aider au développement du secteur. Il devra, entre autres, faciliter l’accès à l’information, aux outils technologiques modernes, améliorer le service proposé par les entités publiques ou encore moderniser le secteur de la Poste. Réagissant au projet entériné et aux appels du Président, Moussa Benhamadi, ministre de la poste et des Technologies de l’information et de la communication, a affirmé que cette nouvelle législation facilitera l’accès des citoyens et des entreprises à Internet haut et très haut débit. Pour M. Ali Kahlane, président de l’Association algérienne des fournisseurs de service Internet (AAFSI), la nouvelle loi de la poste et des TIC est «une belle opportunité pour les opérateurs du secteur de régler de nombreux points en suspens et les conflits avec les entités officielles comme le MPTIC et l’ARPT où les différents prestataires de service du secteur sont littéralement pris en otage !». Plus loin encore, M. Kahlane incombe la responsabilité du retard accusé dans le développement des TIC en Algérie, ainsi que l’échec à réaliser le Plan e-Algérie, au conflit permanent entre des opérateurs télécoms et l’ARPT. Aussi, cette loi vise à compléter les lacunes existantes dans la loi de 2003. «La loi 2003 n’a pas pris également en charge tous les aspects de développement. Elle a été promulguée dans des conditions particulières», a souligné le ministre du secteur. Par ailleurs, hormis ce nouveau projet de loi, il s’agit également de la création d’un observatoire de la poste et des technologies de la communication qui sera composé d’experts en la matière.
Hasna Z.