Pour ceux qui ont encore des doutes sur la trahison de Yacef Saadi, ces nouvelles révélations sauront les convaincre.
Selon des documents dévoilés par des proches du général Raoul Salan, commandant supérieur Interarmées et de la 10e Région militaire à Alger entre 1956 et 1958, tout a commencé pour Yacef Saadi en juin 1955, lorsqu’il fut arrêté à Orly (France) après avoir été expulsé de Suisse. Il a été transféré à Alger, puis relâché en septembre 1955 en échange de « l’engagement d’informer la police ». Depuis cette date, Yacef Saadi entretiendra des « relations clandestines » avec l’ethnologue française, membre du cabinet du gouverneur d’Algérie, Germaine Tillon, qu’il informe de tout.
Le 24 septembre 1957, Yacef Saadi, se rendit à un « détachement du 1er Régiment Etranger de Parachutistes » et fait des aveux détaillés (plus de 100 pages), qui permettent au colon français d’arrêter plusieurs membres du Front de libération nationale.
Les documents dévoilés par les proches du général Salan révèlent que Yacef Saadi est « directement impliqué » dans l’assassinat d’Ali Amara, dit Ali La Pointe, et Hassiba Ben Bouali. Les documents précisent que Yacef Saadi a écrit les confessions « librement », sans qu’il soit « maltraité » ou torturé par le colon français : « Le 25 septembre 1957, le général d’armée Raoul Salan, commandant supérieur interarmées en Algérie, reçoit un télégramme du président du conseil, Maurice Bourgès-Maunoury, qui lui prescrit de se rendre auprès de Yacef Saadi et de Zorah Drif afin de s’assurer qu’ils ne sont pas maltraités. Le colonel Godard l’introduit dans la pièce où se trouve Yacef Saadi qui rédige sa confession. Il lui demande s’il a quelque chose à dire : « Je ne suis pas maltraité », lui répond-il, » Vos médecins m’ont même guéri d’un commencement de grippe » ».
Confession de Yacef Saadi sur le rôle de Hassiba Ben Bouali
Copie des confessions de Yacef Saadi écrites librement