Nouvelles réactions des syndicats sur les incidents du bac à Staouéli,Le Cnapest appelle à l’annulation de l’épreuve

Nouvelles réactions des syndicats sur les incidents du bac à Staouéli,Le Cnapest appelle à l’annulation de l’épreuve

Les incidents qui ont marqué le troisième jour de l’épreuve du baccalauréat au  centre d’examen de Staouéli n’ont pas laissé indifférents les syndicats du secteur de l’éducation.

Les réactions se succèdent et se ressemblent. Le bureau de wilaya de la région ouest du Cnapest-élargi exige carrément “l’annulation de cette épreuve  qui a perdu toute sa crédibilité et l’ouverture d’une enquête”. Pour le syndicat, la tutelle doit prendre des mesures dissuasives contre les élèves qui sont derrière cette catastrophe pour que la situation ne s’aggrave pas davantage à l’avenir et pour que le baccalauréat retrouve sa crédibilité. Le Cnapest-élargi, qui dénonce “ces dépassements”, réclame dans la foulée la mise en place de mesures de protection des enseignants qui craignent désormais d’assurer la surveillance dans de telles conditions. Même constat du côté de l’Unpef qui pense que “la tutelle doit sévir”. “Le ministère doit prendre des mesures fermes pour arrêter ce phénomène étranger qui n’est autre que la conséquence de toutes les concessions faites chaque année, à commencer par la non-application de l’approche par compétence qui est la colonne vertébrale de la réforme.”



Pour l’Unpef, “ce grave précédent n’augure rien de bon et entache la crédibilité du baccalauréat”. Et d’ajouter que les candidats et leurs parents doivent savoir que s’il s’était avéré qu’il y avait des lacunes dans une quelconque question, la commission pédagogique aurait pris des dispositions qui garantissent l’intérêt de l’élève. Sévères sanctions et protection des surveillants sont également réclamés par ce syndicat. Pour le SNTE, “ce qui s’est passé relève de la responsabilité de toutes les parties qui ont fait de la pression et de la protestation le seul langage pratiqué durant toute l’année scolaire en ignorant que les élèves les prendraient pour exemple”. Et de s’interroger sur “le rôle des associations et de la Fédération des parents d’élèves qui, s’étonne le syndicat, étaient absentes au moment où l’avenir de leurs enfants se décidait au milieu de luttes intestines”.

M B