Nouvelles manifestations anti-gouvernementales « sanglantes » en Syrie réclamant la liberté

Nouvelles manifestations anti-gouvernementales « sanglantes » en Syrie réclamant la liberté
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De nouvelles manifestations anti-gouvernementales ont eu lieu à travers la Syrie répondant à l’appel de l’opposition pour un « Vendredi de la liberté », alors que des informations de médias parlent de 21 morts à Homs (centre) et Deraa (sud), foyers de la contestation du régime en place.

Déclenché le 15 mars, le mouvement de protestations en Syrie a touché de nombreuses villes du pays dont Alep et Damas, jusque-là épargnées par les manifestations qui réclament désormais la liberté et la démocratie.

Dans la localité kurde de Aïn Arab, près d’Alep, des centaines d’opposants ont scandé « Non à la violence, Oui au dialogue » et « Nous voulons la liberté », a dit Radif Moustapha, dirigeant d’une organisation kurde des droits de l’Homme ajoutant que « personne n’appelle à la chute du régime ». Par ailleurs, des médias citant des militants des droits de l’Homme ont indiqué que 21 personnes avaient été tuées lors de la dispersion par les forces de l’ordre syriennes de manifestations anti-régime notamment à Homs et à Deraa, berceau du mouvement de révolte sans précédent contre le président Bachar al-Assad, au pouvoir depuis 2000.

Des manifestations similaires ont eu lieu à Banias (nord-ouest), Jableh (ouest), Qamishli et dans d’autres localités du nord-est du pays, en faveur des libertés, mais aussi de la levée du siège de certaines villes par l’armée, selon des correspondants de presse.

Ces nouvelles manifestations font suite à l’appel de l’opposition syrienne lancé à la population pour descendre dans les rues après la prière de ce « Vendredi de la Liberté », affirmant que les deux principales villes du pays -Damas et Alep- « surprendraient » les autorités. (