Nouvelles de Constantine, Gare routière de l’Est : Réouverture le 16 avril prochain

Nouvelles de Constantine, Gare routière de l’Est : Réouverture le 16 avril prochain

Fermée en octobre 2014 afin de subir des travaux de rénovation dans le cadre de la préparation de la ville pour accueillir la manifestation «Constantine, Capitale de la Culture arabe», la gare routière Est, la plus importante en matière de fréquentation, rouvrira finalement ses portes le 16 avril prochain, suite à une décision du wali, M. Hocine Ouadah, à l’occasion de la clôture de l’événement arabe.

Au sujet du retard enregistré, M. Rabah Smira, directeur des réalisations au sein de l’APC de Constantine, propriétaire des lieux, affirme : «L’aménagement intérieur du bâtiment a été achevé en juin de l’année dernière, alors que l’extérieur l’a été en décembre. Il faut savoir que des travaux de calibrage concernant l’oued Boumerzoug sont en cours dans l’environnement immédiat de la gare, et c’est pour cela que nous devons attendre que le chantier prenne fin. Une réunion a été tenue récemment, en présence du P/APC et du chef de daïra, avec les responsables de l’entreprise coréenne chargée du calibrage, il a été convenu que celle-ci aménage un espace vert au niveau du terrain jouxtant la gare, de la sorte, nous aurons profité du retard enregistré.»

Concernant les modifications apportées au bâtiment, M. Smira a indiqué qu’«elles répondent aux standards internationaux de confort, d’hygiène et de sécurité», précisant que «pour des raisons de salubrité, nous avons demandé aux restaurateurs se trouvant à l’intérieur de la bâtisse de changer d’activité, celle-ci ne devant, dorénavant, abriter que des locaux à usage de prestation de services».

L’aspect sécuritaire, qui a longtemps été au centre des inquiétudes des usagers, notamment ceux venant d’autres villes, a également été pris en compte. «La sécurité sera renforcée, car, en plus du poste de police, des caméras de surveillance ont été installées, ce qui va grandement contribuer à la diminution d’actes répréhensibles. De même qu’il ne faut pas oublier que la gare était auparavant un espace ouvert, mais la pose de la clôture permettra de mieux contrôler la situation», a avancé M. Smira. Enfin, concernant le coût des travaux, le projet a bénéficié d’une enveloppe budgétaire de près de 32 milliards de centimes sur le budget propre de la commune, dont 16 milliards de centimes pour la réhabilitation de la bâtisse (12 milliards pour l’aménagement intérieur et 4 milliards pour les modifications extérieures), 9 milliards de centimes pour le goudronnage assuré par l’entreprise ALTRO, 1.2 milliard pour l’éclairage et 1.2 milliard pour les baraques qui seront posées d’ici la fin du mois de mars. Par ailleurs, nous avons appris que la gestion de l’infrastructure, qui sera rebaptisée du nom de Sahraoui Tahar, sera confiée à la Société de gestion des gares routières d’Algérie (SOGRAL), affiliée à la Société de gestion des participations de l’État (FIDBER), laquelle gère actuellement les 49 gares routières du pays.

Pour rappel, une nouvelle répartition avait été adoptée par la direction des transports de la wilaya de Constantine à la fermeture de la gare routière de l’Est. Ainsi, c’est la gare routière de la nouvelle ville AliMendjeli qui assure, depuis novembre 2014, la desserte des lignes à longue distance en direction de l’Extrême-Sud jusqu’à Tamanrasset, du Sud-Est jusqu’à Hassi Messaoud et Ouargla, du Sud-Ouest jusqu’à Béchar, Tindouf et Adrar, et de l’Ouest jusqu’à Tlemcen, alors que la gare routière de l’Ouest, sise à la cité Boussouf, dessert les lignes à moyenne distance, comme celles en direction de Mila, Skikda, Sétif, Jijel, Béjaïa, Bordj Bou-Arréridj et Msila. Pour sa part, le pôle d’échange de la zone industrielle Palma a hérité de la ligne Constantine-Alger, ainsi que des lignes à courte distance, à l’image d’Oum El-Bouaghi, Batna, Guelma, El-Tarf, Khenchela, Tébessa et Souk Ahras. En plus des 4 gares précitées, la wilaya de Constantine compte 3 autres, sises respectivement au Khroub, à la place Khemisti (cité des Combattants) et à l’avenue Zaâmouche. Ces infrastructures accueillent près de 1.600 véhicules.

I. B.