Le recasement des familles des différents bidonvilles de la wilaya d’Annaba a donné lieu à un regroupement cosmopolite de jeunes qui avaient pour habitude de s’adonner à des trafics juteux dans leurs quartiers d’origine.
Ayant perdu par là leurs repaires et du coup une clientèle attitrée, ils organisent de véritables expéditions punitives pour imposer leur loi au détriment de celle de la République. Les services de sécurité, gendarmerie et sûreté nationales ne sont pas dépassés mais les bagarres éclatent de temps à autres entre des groupes, en pleine nuit, commençant par des paroles et s’achevant par des sabres et des couteaux.
Ces jeunes issus de Bouakadia, Sidi Harb, Bouhdid, Bouhamra pour ne pas citer El-M’haffeur, La Caroube Sidi Salem et la Cité Seybouse, résident maintenant à Kalitoussa, Berka Zerga, Cité du 1er Mai ou Khéraza cherchent à profiter de la gestion de parkings sauvages, la vente de résine de cannabis ou de substances psychotropes qui faisait vivre les dealers de quartiers. Des coups sont échangés. On parle même d’escroquerie de la qualité de la drogue vendue. On mélange de la corète (mloukhia) et du henné pour le fourguer aux consommateurs. Ce qui hausse encore le degré de violence, lors des réclamations formulées par ces derniers.
D’autre part toutes les bagarres enregistrées surviennent la nuit, heureusement que des citoyens possédant un sens civique aigu font appel sur le numéro 1055 vert de la gendarmerie nationale et le 1548 celui de la police le 15 48. Ce qui permet aux représentants de la loi d’agir avec célérité évitant ainsi que des crimes ne soient commis.
