La Nouvelle-Zélande a réussi un hold-up mardi après-midi à Rustenburg lors de son premier match dans le groupe F de la Coupe du monde de football, arrachant l’égalisation dans les dernières secondes de la rencontre face à la Slovaquie.
Favoris, les joueurs de Vladimir Weiss pensaient pouvoir tirer leur épingle du jeu au lendemain du nul obtenu par le Paraguay face aux champions du monde italiens (1-1). Lors de la rencontre au Royal Bafokeng Stadium, les Slovaques prenaient le jeu à leur compte face à des Kiwis très regroupés et attendant de lancer des contres.
La première mi-temps était surtout l’occasion de frappes lointaines, si ce n’est cette action dangereuse de Robert Vittek (35e) et une frappe enroulée de Marek Hamsik détournée par Mark Paston.
La seconde période voyait les Bleus ouvrir logiquement la marque. Bien servi par Stanislav Sestak, Vittek trompait Paston de la tête (50e). L’ancien Lillois manquait de récidiver moins de vingt minutes plus tard sur une contre-attaque, mais échouait sur le portier kiwi.
Alors qu’on s’orientait vers une victoire logique, qui aurait pu se transformer en 2-0 notamment grâce à un Sestak très entreprenant, les Néo-Zélandais réalisaient un hold-up en arrachant le point du nul dans les toutes dernières secondes du temps additionnel. Après une première alerte à la 89e sur une tête de Shane Smeltz, le même Smeltz centrait trois minutes plus pour trouver le crâne de Winston Reid (93e), qui battait Jan Mucha.
Une tête victorieuse qui donne aux Kiwis le premier point de leur histoire en Coupe du monde, 28 ans après le Mundial 1982, auquel l’actuel entraîneur Ricki Herbert a participé.
