Nouvelle formalité d’entrée en Algérie pour les binationaux: les internautes se déchaînent

Nouvelle formalité d’entrée en Algérie pour les binationaux: les internautes se déchaînent

La décision des autorités algériennes de ne plus permettre aux binationaux algériens d’entrer sur le territoire national avec une carte d’identité nationale et un passeport étranger n’a pas été du goût de nos ressortissants installés à l’étranger qui se sont déchaînés sur les réseaux sociaux.

Sur notre page Facebook, quelques heures après la publication de cette information, plus de 62.000 internautes avaient lu cette nouvelle alors que des centaines l’avaient partagé.

S’en suit ensuite de multiples commentaires d’algériens de l’étranger et pas seulement, postés sur notre page FB, qui ont dénoncé à l’unisson cette décision qualifiée d’ « inique » et « injuste ».

D’autres l’ont jugé « attentatoires aux libertés » alors que d’autres encore avancent en exemple l’entrée sur le territoire français avec une carte d’identité.

LG Algérie

C’est dire que l’incompréhension est totale, d’autant que des centaines d’intervenants s’inquiètent d’un possible voyage urgent en Algérie à la suite d’un décès d’un proche parent et de se voir refuser l’entrée sur le territoire national.

A rebours, d’autres intervenants répondent aux mécontents estimant que la carte d’identité nationale n’est pas un document de voyage et qu’il n’ y avait aucun empêchement à établir un passeport biométrique aux niveaux des consulats.

Ces remarques ont fait bondir certains qui ont estimé qu’aller aux consulats relevait du parcours du combattant et que leurs obligations familiales ou professionnelles ne leur permettent pas de passer une journée entière qui commence à 5 heures du matin, attendre dans le froid, en hiver, que les portes s’ouvrent à 9 heures pour avoir le fameux ticket, à condition d’avoir la chance d’être parmi les premiers. Une fois à l’intérieur, soulignent-ils, il faudra passer encore plusieurs heures à attendre votre tour pour déposer votre dossier puis refaire une autre queue pour se faire photographier.

Et un mois après, lorsque le passeport est prêt, c’est la même galère qui vous attend se plaignent les mécontents.

Certains intervenants demandent instamment aux autorités de surseoir provisoirement à cette décision en attendant que nos ressortissants installés à l’étranger puissent se faire établir les passeports biométriques.

Cette remarque est judicieuse d’autant que rien que pour l’exemple de la France, 40% des algériens immatriculés n’ont toujours pas de passeports biométriques, selon les données avancées au cours d’un point de presse par notre ambassadeur à Paris, c’est dire que reculer la date fatidique du 1er janvier 2016 devient une nécessité.