Nouvelle Constitution: Benflis évoque la déchéance de l’Institution militaire

Nouvelle Constitution: Benflis évoque la déchéance de l’Institution militaire

Le président de Talaie El Hourriyet, Ali Benflis, a affirmé que la nouvelle Constitution n’a pas donné l’effet désiré, et a dévoué un système personnalisé, bloquant toutes les issues menant à un Etat de droit.

Lors d’une conférence de presse tenue dans le siège du parti, l’ancien candidat malheureux aux présidentielles d’avril 2014, n’a pas manqué à tirer à boulets rouges sur le projet de loi portant révision de la constitution, qui a anéantit touts les acquis démocratiques obtenus auparavant.



Selon lui, deux dispositions relatives à la défense et à la sécurité nationales ont été supprimés dans la révision constitutionnelle : « Les articles 122 et 123 déterminent les règles générales relatives à la défense nationale et à l’utilisation des forces armées par les autorités civiles, ainsi que la sécurité nationale, comme domaine régi par une loi organique »,a-t-il avancé, soulignant que cela est passé inaperçu.

L’intervenant s’est également attaqué au fondement de la politique imposée par Abdelaziz Bouteflika dès le constat d’échec des révolutions arabes : «Par  panique, le régime politique en place a perçu l’extrême urgence de prendre cette initiative pour se prémunir contre la contagion de ces révolutions arabes, ,mais, dès qu’il a constaté que beaucoup de révolutions arabes dérapaient, se dévoyaient et dégénéraient en guerres civiles, il en a conclu que l’orage était passé sans l’atteindre, qu’il s’était sorti  sain et sauf des bouleversements qu’il craignait et qu’il pouvait reprendre tout ce qu’il était prêt à concéder.»