Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, M. Noureddine Moussa, a affirmé, lundi à Bordj Bou Arreridj, que son département « a changé son fusil d’épaule », dans la conduite des projets, pour permettre « une meilleure concrétisation du programme quinquennal 2010-2014 ».
S’exprimant au cours d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une visite de travail et d’inspection dans cette wilaya, le ministre a affirmé que son département a décidé d’une finalisation « massive » des études de réalisation des logements, notamment, avant d’entamer les opérations de construction. Il a affirmé, dans ce contexte, que durant l’année 2011, il a été procédé au lancement des études pour la réalisation de 300.000 logements, tous segments confondus, contre 190.000 études l’année précédente.
Ce nouveau « mode opératoire » sera en mesure d’assurer une « courbe ascendante » aux différents programmes de réalisation de logements inscrits dans le cadre de ce quinquennal, a souligné M. Moussa, faisant part de l’impact de ce procédé qui devrait permettre de dépasser « de loin » le seuil de livraison de logements fixé à 250.000 unités par an durant toute la période de ce quinquennat. Les études d’urbanisme effectuées au niveau local seront désormais examinées et évaluées par les inspections régionales de l’urbanisme qui veilleront à ce que les plans d’études « soient entièrement finalisés et soigneusement ficelés », a en outre souligné le ministre, affirmant que son département « ne dépensera plus aucun budget si les ces études ne sont pas validées et approuvées par ces instances régionales au nombre de neuf ».
Rappelant la volonté de l’Etat « d’assurer un toit décent à tout demandeur de logement, chacun selon ses moyens », M. Moussa a indiqué que l’octroi de logements « ’a été depuis déjà un bon moment soumis à des critères de contrôle rigoureux qui ne laissent aucune chance aux éventuels fraudeurs qui veulent faire de ce volet, purement social, un fonds de commerce de bas étage »’. Le ministre a ajouté, dans ce contexte, que le logement public locatif « appartient à l’Etat et que sa sous-location est interdite par la loi autant que sa cession ».
Le statut particulier des travailleurs de l’éducation n’est qu’un moyen pour « faciliter » le parcours professionnel des fonctionnaires du secteur dont la promotion doit reposer sur la formation et l’acquisition continues des connaissances, a indiqué lundi à Alger le directeur de la formation au ministère de l’Education nationale.
« La promotion doit être basée sur le développement des connaissances », a souligné M. Ahcen Lebsir, en marge de l’ouverture de l’année de formation au profit des directeurs et inspecteurs de l’enseignement secondaire.
Le responsable a insisté sur la nécessité de programmer des cycles de formation au profit des directeurs et des inspecteurs qui ont obtenu leurs diplômes dans les années 70.
A cet effet, il a annoncé que 250 directeurs et 69 inspecteurs vont bénéficier de formation cette année.
Selon M. Lebsir, cette formation s’inscrit dans le cadre de la stratégie de formation (2010 – 2014) basée sur la loi d’orientation du secteur de l’éducation nationale (loi n°08-04 du 23 janvier 2008) qui consacre la formation pour la promotion.
Le directeur du centre national de formation des fonctionnaires de l’éducation nationale, M. Rabah Boukadi, a indiqué, de son coté, qu’une nouvelle méthode d’évaluation sera appliquée cette année pour les directeurs et inspecteurs de l’enseignement secondaire.
il s’agit, a-t-il précisé, d’une évaluation pratique, d’une évaluation continue et d’une évaluation de fin de formation qui sera sanctionnée par un mémoire de fin d’études.
150 fonctionnaires ont entamé ce lundi leur formation. Un deuxième groupe rejoindra le centre national de formation des fonctionnaires de l’éducation le 8 janvier prochain.