Nouveau stade Tizi Ouzou : portera-t-il le nom de Hocine Ait-Ahmed ?

Nouveau stade Tizi Ouzou : portera-t-il le nom de Hocine Ait-Ahmed ?

Le nouveau stade de Tizi-Ouzou devrait être inauguré le mois d’avril prochain. Les hautes autorités du pays ont décidé de le dénommer du défunt Hocine Ait-Ahmed. Un Moudjahid et figure emblématique dans la ville de Tizi-Ouzou.

Après les deux stades Miloud Hadefi (Oran) et Nelson Mandela (Baraki), l’Algérie s’apprête à réceptionner un nouveau stade, celui de Tizi-Ouzou. Les travaux se sont achevés il y a quelques semaines.

Concernant l’inauguration, elle est prévue pour bientôt. En effet, elle devrait avoir lieu dans deux mois, soit le mois d’avril prochain. Implanté à Boukhalfa, le nouveau stade de Tizi-Ouzou, avec une capacité de 52.000 places, se compose de 12 bâtiments et annexes. Il compte également un stade d’athlétisme de 6.500 places couvertes et un terrain de réplique en gazon naturel.

Le nouveau stade de Tizi-Ouzou baptisé Hocine Ait-Ahmed ?

Le nom du nouveau stade de Tizi-Ouzou est connu. Selon le P/APC de Tizi-Ouzou, Ouahab Ait-Menguellat, il portera le nom du Moudjahid Hocine Ait-Ahmed.

« Franchement, le ministre de l’habitat de l’urbanisme et de la ville, Mohamed-Tarek Belarbi, a veillé pour que le nouveau stade de Tizi-Ouzou soit réceptionné dans les délais prévus. Il est à remercier. Concernant le nom du stade, il sera digne de sa grandeur. En effet, il portera le nom de Hocine Ait-Ahmed ». A-t-il confié, dans une déclaration accordée au média « La Patrie News ».

Né le 20 août 1920 à Ain El-Hammam dans la wilaya de Tizi-Ouzou, Hocine Ait-Ahmed fait partie des hommes politiques qui ont marqué l’histoire de l’Algérie. Dès l’âge de 16 ans, il rejoint le Parti du peuple algérien (PPA). Il devint rapidement un des dirigeants les plus en vue. Membre fondateur de l’Organisation spéciale, qu’il pensa et dont il prit la direction à la mort de Mohamed Belouizdad. C’est à ce titre qu’il présente au Comité Central du parti réuni à Zeddine le rapport du même nom, où il démontra l’inéluctabilité de la lutte armée et définit les meilleurs moyens pour la réussite de celle-ci. Exilé au Caire, il fait partie des 9 dirigeants du Front de libération nationale historique dont il sera le fer de lance de la diplomatie durant toutes les années de lutte pour l’indépendance.

Créateur du parti Fronts des Forces Sociales (FFS), il est décédé le 23 décembre 2015 à Lausanne en Suisse.