Nouveau revirement dans l’affaire Benbouzid et Bekkat Berkani

Nouveau revirement dans l’affaire Benbouzid et Bekkat Berkani

Depuis mai dernier, rien ne va plus entre le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid et le président du Conseil national de l’Ordre des médecins le Dr Mohammed Bekkat Berkani. Cette semaine, les deux hommes reviennent à la charge avec de nouvelles réactions.

Tout a commencé lors des élections de renouvellement des membres du conseil de l’Ordre des médecins. Alors qu’il était à la tête de l’Ordre depuis 2002, Dr Bekkat Berkani était réélu à l’issue de ces élections. Le ministre de la Santé avait déposé une plainte auprès du tribunal administratif pour non-respect du protocole sanitaire lors de ces élections.

En effet, le département de Benbouzid avait estimé que le siège de l’Ordre des médecins à Alger n’était pas adapté à la tenue de ces élections, notamment au vu de la situation épidémiologique nécessitant le respect des mesures sanitaires.

Nouveau revirement dans l’affaire des élections des membres CNOM

Il convient également de rappeler que le ministre de la Santé avait décidé d’exclure Bekkat Berkani du Conseil scientifique du suivi de la pandémie de Covid-19 dont il était membre. Au cours de cette semaine, le ministère de la Santé a rendu publique la décision de justice jugeant illégales ces élections, rapporte ce mercredi le quotidien Soir d’Algérie.

En réponse à cela, le président du Conseil de l’Ordre des médecins s’est dit étonné de cette décision de justice. Dans une déclaration rapportée par le même journal, Bekkat Berkani qu’il ne compte pas « commenter une décision de justice ». Or, « nous sommes étonnés puisque nous avons un arrêté du Conseil d’État garantissant la validation des élections », a-t-il ajouté.

Affirmant que le Conseil de l’ordre « applique et respecte les lois de la République », Dr Bekkat Berkani souligne qu’il va faire appel de cette décision « auprès des juridictions compétentes ». À propos des élections, il indique qu’elles pourront être refaites, et ce, « lorsque nous aurons épuisé toutes les voies de recours ».