Nouveau revirement au FLN : le départ de Bâadji se précise

Nouveau revirement au FLN : le départ de Bâadji se précise

La chute de l’actuel secrétaire général du parti du FLN, Abou El Fadhl Baadji, semble s’approcher à grands pas. Un important revirement vient d’intervenir au sein de la Direction du parti et l’on parle déjà de la destituions imminente de Baâdji.

Dans une démarche totalement inattendue, des sources proches du parti ont indiqué que les services de sécurité ont décidé de retirer la garde du SG du FLN Abou El Fadhl Baadji. Certaines lectures affirment qu’il s’agit, en effet, de l’approche de sa destitution à la tête du parti, après près de deux ans de règne.

Pour sa part, l’actuel secrétariat du parti, à sa tête l’intéressé, a affirmé qu’il ne s’agit que d’une restriction au niveau de la garde de Baâdji, soulignant que cette mesure intervient à l’instar de plusieurs autres personnalités politiques, mais pas seulement lui.

Ainsi, l’actuel secrétariat du parti estime que cette mesure n’a aucun lien avec le conflit au sein de la formation politique et ne constitue guère les prémices de son départ. Selon eux, il s’agit d’une mesure qui touche plusieurs autres personnalités politiques, notamment après le Hirak.

S’agit-il d’un prélude au départ de Baâdji ?

Ceci dit, d’autres estiment que ce revirement s’agit bel et bien d’une débouchée du conflit actuel au sein du parti, entre Abou El Fadhl Baadji et ses opposants. Il s’agit, selon cette source d’un prélude à son départ de la tête du Secrétariat général.

Il convient de noter que les membres du Comité central du parti, constituée des opposants de Baâdji ont tenu avant-hier un sit-in devant le siège du parti afin de demander la levée des décisions prises à l’encontre de certains secrétaires de Mohafadats. Les protestataires ont même menacé de s’introduire par force au siège de parti afin de destituer l’actuel SG.

Par ailleurs, il est également nécessaire de souligner que ce revirement intervient au moment où le ministère de l’Intérieur n’a pas encore répondu à la demande des membres du Comité central concernant l’organisation d’une session d’urgence.7

Une demande remise en cause par le Secrétaire général, qui souligne que ses opposants contournent la justice et ne n’ont pas atteint le quorum légal pour convoquer le comité, mais tentent a-t-il dit, « de tromper les militants en leur faisant croire qu’ils ont raison ».