Après plusieurs ultimatums, une nouvelle date a été annoncée pour la délocalisation des halles centrales vers le nouveau marché de gros d’El Karma. Selon des sources proches du dossier, les halles centrales seront délocalisées le mois de juin prochain.
Ce report à pour origine le retard accusé dan les travaux des aménagements extérieurs. Le nouveau marché de gros des fruits et légumes de la ville d’Oran sera livré avec toutes les commodités nécessaires afin de permettre aux nouveaux exploitants d’éviter les insuffisances rencontrées actuellement dans les halles centrales.
Une enveloppe budgétaire de 20 millions de dinars a été débloquée en début d’année pour finaliser les dernières retouches. Cet argent est consacré essentiellement pour des aménagements externes aux bâtiments. Le futur marché dispose également d’une agence bancaire, un poste de gendarmerie, une cafétéria et un restaurant entre autres.
Au total 196 mandataires détenteurs de registre de commerce ont été retenus après l’assainissement des listes. Les services concernés ont ainsi écarté 200 faux mandataires qui activaient illégalement depuis plusieurs années dans les halles centrales. Le transfert et la gestion des halles ont fait l’objet d’un litige entre les deux représentations des mandataires, à savoir, la fédération et l’association des mandataires dont chacune revendique la représentativité des commerçants.
Pour trancher une EPIC (entreprise public à caractère commercial) a été créée pour la gestion de cette structure. Un autre problème a été posé par l’association des mandataires est celui de l’insuffisance des espaces des box (216 box) et leur superficie. La superficie des box de 48 m², ce qui «complique la mission des mandataires».
L’actuel marché de gros des fruits et légumes, les halles centrales, est géré par une EPIC. Ce marché est dans un état de dégradation avancé et moult problèmes relatifs à sa gestion sont soulevés par les mandataires qui sont impatients de se rendre au nouveau marché d’El Karma. La raison principale de cette délocalisation reste toutefois l’emplacement inadéquat de cette vieille structure en plein tissu urbain qui est à l’origine d’une anarchie fort désagréable, à multiple facettes : circulation, hygiène, sécurité, etc.
L’obstruction des voies situées dans le périmètre des halles par le phénomène d’étalage à ciel ouvert, la prolifération des dépotoirs sauvages, le va-et-vient incessant des poids lourds, les rackets et les agressions, sont d’autres facteurs qui ont motivé la fermeture des anciennes halles centrales. Pour rappel les mandataires avaient sollicité le wali d’Oran pour ajourner le transfert après les élections législatives pour éviter toute forme de pression et éviter aux halles centrales de Cité Petit d’être envahies le jour du transfert par les vendeurs informels.
Mehdi A.
