Nouveau rebondissement dans l’affaire du vol de papier fiduciaire de la banque d’Algérie à Marseille, Attention aux faux billets !

Nouveau rebondissement dans l’affaire du vol de papier fiduciaire de la banque d’Algérie à Marseille, Attention aux faux billets !
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L’épisode du vol spectaculaire des rouleaux de papier fiduciaire destinés à la Banque d’Algérie (BA) en 2006 à Marseille n’a pas révélé tous ses secrets et risque, après plus de 6 ans depuis le déroulement de ces faits, de porter préjudice au marché des dinars en Algérie et l’inonder avec la fausse monnaie.

Un risque qui n’est pas des moins importants, vu que deux frères possédant une imprimerie en France ont reconnu devant la cour du Rhône d’avoir accepté de contrefaire des dinars algériens sur le papier volé. La somme déjà mise en circulation donne des vertiges.

Les deux frères ont indiqué qu’ils ont livré un premier lot de 100 000 faux billets, écoulés en la région parisienne, puis un second de 228 000 coupures, en septembre 2009. Ce qui explique les saisies et la circulation de faux billets à cette époque sur le territoire national. Toutefois, ils ont indiqué qu’ils n’ont utilisé que deux bobines de ce qui leur a été proposé.

De ce fait, si l’on s’interroge sur le sort des autres rouleaux, le plus inquiétant est à craindre, d’autant plus qu’il pourrait y avoir d’autres personnes voire, d’autres imprimeries qui ont reçu la même offre et qui sont toujours en activité. Pis encore, ce qui rend la situation encore plus compliquée sont les aveux des mis en cause de l’imprimerie lyonnaise portant sur la qualité et les méthodes sophistiquées utilisées dans ces opérations de trafic.

Etant donné que les premiers essais de faux billets n’étant guère satisfaisants, «Thibault Chocat leur fournit de l’encre fluorescente ne réagissant pas aux ultra-violets et rendant encore plus difficile la détection de contrefaçon», indique-t-on. Ce qui facilite les opérations de trafic et rend les billets beaucoup plus difficile à détecter.

En outre, un contrôle efficace doit se faire au niveau de tous les points de transite, notamment vers l’Europe, du moment que sans des implications à ces niveaux ces faux billets n’auraient pas atterri aussi facilement sur le sol algérien.

Il est à souligner au passage, qu’après toutefois les traits tirés, Olivier Dunand, 42 ans et Frédéric Dunand, qui comparaissaient libre devant la Cour du Rhône, ont indiqué qu’ils avaient recouru à cette démarche après avoir été approchés en mars 2009 par leur voisin,Thibault Chocat, un brocanteur de 29 ans, jugé à leur côté, avec dix autres accusés. Mais il assurent n’avoir jamais « imaginé »que les bobines de papier fiduciaire fournies par Chocat provenaient du vol de Marseille.

Ils se disent, par contre, qu’il ne « faut pas que l’État algérien se sente agressé, vu qu’ils étaient prêts à faire de même avec la monnaie européenne vu les dettes qui les accablaient. Il est à noter enfin, qu’en 2006, 44 rouleaux de papier fiduciaire destinés à imprimer plus de 17 millions de billets de 1 000 dinars algériens, soit près de 180 millions d’euros ont été volés à Marseille.

Les tenants et les aboutissants de cette affaire, quoique les services de sécurité de l’hexagone ont réussi à récupérer une partie de la marchandise volée et arrêter certaines personnes impliquées dans cette affaire ne sont pas tous connus. On peut, alors, s’attendre durant les jours à venir à d’autres surprises vu le rebondissement que connaît cette affaire.

Tassist F.