Nouveau rebondissement dans l’affaire du port sec de Béjaia

Nouveau rebondissement dans l’affaire du port sec de Béjaia

Cette affaire n’a pas fini de défrayer la chronique! hier , nous annoncions que le fameux port sec censé appartenir au fils du général à la retraite Ahmed Boustila avait été démoli suite à une décision du wali de Bejaia. Un nouveau rebondissement est survenu ce matin: un cadre de l’entreprise Fennec Logistics, locataire du terrain de quatre hectares et  appartenant à 50% au fils du général Boustila, a précisé que l’APC de Tala Hamza a  « outrepassé la justice » en prenant la décision de démolir.

« Nous avons signé le contrat de location chez le notaire en août 2014. Le 21 septembre 2014, on a introduit la demande d’obtention du permis de construire auprès de l’APC de Tala Hamza pour le mur de clôture. On a reçu un appel de l’APC. Ils nous ont demandé d’autres plans. Nous avons alors complété le dossier le 22 octobre 2014 et depuis nous n’avons reçu aucune réponse de la part de l’APC », explique M. Ghezali à TSA.

« Nous avons patienté 100 jours. Par la suite, on a ramené un huissier de justice pour constater avec un PV le démarrage des travaux. L’APC n’a jamais donné un avis avant de nous attaquer directement en justice en avril 2015 », poursuit la même source.

Le 31 mars, le tribunal de Bejaïa a condamné, par contumace, Fennecs logistics « à 100.000 DA d’amende pour construction illicite », poursuit notre interlocuteur. « Nous étions absents car nous n’avions pas reçu de convocation », justifie-t-il.

« Le président de l’APC s’est basé alors sur ce jugement pour établir un arrêté de démolition, affirme M. Ghozali. Entre-temps, Fennec Logistics a introduit un appel au lendemain de l’affichage du jugement le 26 avril. « On lui (au maire) a fait une notification par huissier de justice. Et la semaine dernière, nous avons fait une demande en référée pour annuler l’arrêté de démolition du président de l’APC. La justice devrait trancher le 10 mai. Il (maire) a outrepassé la justice », accuse Sofiane Ghezali. « On ne sait pas pourquoi », ajoute-t-il.

Ce dernier estime que  l’affaire a été médiatisée juste parce que l’un des actionnaires est le fils du général-major Ahmed Boustila. Ils ont dit que nous avons squatté le terrain alors que c’est faux. Nous avons le contrat de location. Ce projet devrait créer 300 emplois directs et indirects », déplore le cadre de Fennecs Logistics au site d’information.