Nouveau rebondissement dans l’affaire de Naima Salhi

Nouveau rebondissement dans l’affaire de Naima Salhi

Le tribunal de Chéraga (Alger) relance l’instruction de la plainte déposée contre l’ancienne députée Naima Salhi, après plusieurs mois de blocage.

Connue pour ses déclarations controversées, Naima Salhi fait face à une plainte déposée par deux avocats du barreau de Tizi-Ouzou pour « appel au meurtre » et « incitation à la haine raciale« .

L’annonce de la relance de l’instruction de la plainte a été annoncée, ce mardi, dans un communiqué rendu public par les plaignants. Selon ces derniers l’affaire était bloquée en raison de l’immunité parlementaire dont elle jouissait Naima Salhi, mais avec la dissolution de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), elle l’a perdue.

« Le procureur de la république (du Tribunal de Cheraga) nous a rassuré sur le bon déroulement de l’instruction de la plainte déposée contre Naima Salhi, après que nous ayons posé des questions sur la lenteur qu’a pris cette plainte », a précisé les plaignants dans le communiqué.

« Le parlement est dissout et que la mise en cause ne jouit plus de l’immunité qui pourrait empêcher notre plainte d’aboutir à un procès », ont-ils rappelé.

« Naima Salhi, une menace pour l’Algérie » (Me Aouicha)

Lors d’une conférence de presse organisée janvier dernier au siège national du Mouvement démocratique et social à Alger, l’avocate et militante des droits de l’homme Me Bekhti Aouicha avait dénoncé « les dépassements » de Naima Salhi.

« La seule présence de la présidente du PEP (Naima Salhi, ndlr) constitue une menace pour l’Algérie », avait denoncé Me Bekhti Aouicha.