Nouveau plan de circulation, Quelle solution envisager ?

Nouveau plan de circulation, Quelle solution envisager ?

Dans une wilaya qui n’a pratiquement connu aucun plan d’élargissement des voies depuis l’indépendance du pays, il est difficile de parler d’un nouveau plan de circulation, surtout que le nombre des voitures est dix fois supérieur à celui des 15 dernières années. Malgré ce déficit criard en matière d’infrastructures telles que les lieux de stationnement entre autres, des parkings à étage, nos responsables locaux songent toujours à remédier au problème. Un problème soulevé à nouveau.

Cependant, la participation de tout le monde est nécessaire afin que chacun puisse proposer une solution. La direction des transports, les brigades chargées de la voie publique relevant de la sûreté de wilaya et de la gendarmerie nationale, la direction des travaux publics ainsi que l’APC, sont toutes de la partie. Quelle solution peut-on apporter à cet épineux problème, quand on sait pertinemment que les habitants de la ville voire ses visiteurs suffoquent chaque jour au milieu d’une circulation dense et surtout l’inexistence d’endroits appropriés au stationnement. Jusqu’à preuve du contraire, ce n’est qu’une simple idée soulevée depuis plus de 20 ans mais qu’on a du mal certainement à concrétiser pour des raisons que seuls ceux qui ont eu l’occasion d’occuper des postes de responsabilité peuvent en répondre. Pour l’instant, on continue seulement à pénaliser le citoyen, qui à défaut d’un lieu de stationnement approprié se voit payer une amende. Si ce n’est pas le policier ou le gendarme qui pénalise le citoyen à la moindre faute, ce sont les gardiens « des trottoirs » qui le font.

C’est le mot qu’il faut employer, car malheureusement il n’existe aucun parking à Annaba. Ces hors-la-loi font leur propre loi au vu et au su de tous ceux qui doivent l’appliquer. Et comme ceux censés appliquer la loi sont à l’abri des agissements de ces occupants « des trottoirs sauvages», l’on préfère fermer les yeux. Une grave violation aux réglementations de la République afin de permettre à ces jeunes, souvent des repris de justice sans travail, de subvenir à leur besoin au pays de la débrouille. Pour minimiser les nombreuses plaintes portées par des victimes contre «ces occupants des trottoirs », ils ont été instruits par les policiers de ne plus jamais forcer ceux qui refusent de payer le prix de stationnement. Mais rien n’y fait, si beaucoup refusent d’être rackettés par principe et peu importe les conséquences, d’autres finissent par accepter ce genre de violation.

Boufessioua Sofiane

LG Algérie