Le moins qu’on puisse dire c’est que, dès le premier jour de son exploitation, le parc a suscité une avalanche de polémiques sur les réseaux sociaux.
Très attendu ces dernières années, surtout après l’accélération des travaux avant la saison estivale, Mostaganem a enfin “son parc de loisirs”. C’est dire l’engouement qui a entouré l’inauguration officielle de cette structure de loisirs proposée aux habitants de la ville, avides de lieux de détente, surtout pendant la période des vacances scolaires. Ces chérubins ont été la principale cible des opérateurs et autres exploitants des jeux montés sur place, afin de commencer à rentabiliser leurs installations.
Dans un souci de découvrir l’envers du décor au premier jour de son ouverture au public le jeudi 13 juillet dernier, à l’occasion du lancement du 50e Festival du théâtre amateur de Mostaganem, nous nous sommes rendus sur place et avons fait le tour de ce parc urbain destiné essentiellement aux petits mais pas que. Et le moins qu’on puisse dire c’est que dès le premier jour de son exploitation, le parc a suscité une avalanche de polémiques sur les réseaux sociaux, à cause des tarifs pratiqués par les entreprises privées détentrices des jeux.
À l’heure actuelle, ces distractions et autres jeux sont tout au plus au nombre de six, répartis entre la roue, le grand huit, les autos-tamponneuses, le manège, le tourbillon, etc. Le programme de l’inauguration tracé et dévoilé par le commissaire n’a pas du tout été respecté et fut tout bonnement supprimé sans aucun préavis, comme le fameux défilé du carnaval qui devait être organisé. Le parc de Mostaland, d’une superficie de 54 ha, est situé en bordure de la RN11, en allant vers la cité Kharrouba. Conséquence, cet axe routier a été totalement bloqué par des centaines de voitures se dirigeant vers le parc.
L’annonce faite sur le Net et le bouche à oreille a merveilleusement fonctionné en drainant la population, attirée par la gratuité de l’entrée du premier jour. Cependant, puisque le parc n’est pas achevé car encore en chantier, des désagréments demeurent, comme le terrain poussiéreux.
Concernant les tarifs, beaucoup de personnes ont exprimé leur déception à travers les pages Facebook ayant trait à l’actualité de la ville de Mostaganem, reprochant à la direction de l’établissement de loisirs, la cherté des tickets pour accéder aux jeux et notamment le grand huit pour lequel il faut débourser 300 DA par personne sans compter le parking pour voitures légères à 100 DA et les véhicules utilitaires ainsi que les bus à 300 DA. L’entrée pour un adulte au parc est taxée à 70 DA tandis que pour les enfants il faut compter 30 DA, le pack famille de cinq personnes est à 300 DA.
