Vimpelcom a annoncé que le holding Orascom Telecom a déposé une demande d’arbitrage international dans le litige qui l’oppose aux autorités algériennes concernant le dossier de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy.
Cela signifie que les négociations avec e gouvernement algérien et l’arrêt du processus de sa concession à l’Etat algérien de la grande partie de ses actions au sein de l’opérateur Djezzy.
Vimpelcom a annoncé que le holding Orascom a recouru à l’arbitrage international comme premier pas visant à résoudre le litige qui l’oppose au gouvernement algérien concernant le dossier de concession de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy. La compagnie russe vient d’affirmer officiellement le recours à l’arbitrage international après que les médias ont fait, auparavant, état de la détermination de la compagnie russe l’interruption des négociations avec le gouvernement algérien, suite à la nouvelle amende imposée sur la filiale d’Orascom Télécoms en Algérie Djezzy par la justice algérienne et estimée à 1.3 milliards de dollars, suite à la violation par les cadres de ce dernier d’une loi que la Banque d’Algérie veille à ce qu’elle soit respectée. On doit rappeler que le permis d’exploitation attribué à Orascom Télécom s’étend jusqu’à 2017. Toutefois, les autorités algériennes ont considéré qu’il était nécessaire de nationaliser la plupart des actifs d’Orascom Télécoms Algérie en négociant avec son nouveau propriétaire, le groupe russe Vimpelcom. Les médias ont fait état que la banque d’affaires Chairman and Sterling a évalué les actifs d’Orascom Télécoms Algérie à 6.5 milliards de dollars, à la demande des autorités algérienne en prévision d’éventuelles négociations avec son nouveau propriétaire « Vimpelcom ». Les observateurs considèrent le recours de l’opérateur Russe à l’arbitrage international reportera le règlement du dossier, étant donné que ce dernier a suivi les traces des deux compagnies pétrolières, l’américaine Anadarko et la danoise Maersk, qui ont fait recours à l’arbitrage international avant de revenir sur leur décision et opter pour le règlement à l’amiable de leur différend avec les autorités algériennes, à la question de l’application de la taxe sur les profits exceptionnels.