Le dernier Conseil des ministres tenu sous la présidence du Premier magistrat du pays a examiné et adopté d’importants projets pour l’avenir de l’Algérie.
Ces projets concernent en effet, des aspects liés à la fois à l’économie et à la société. Ils découlent des impératifs de la conjoncture et des défis de demain. C’est dire leur importance dans le contexte actuel.
Le projet relatif aux marchés publics est en lui-même un aspect important. L’Algérie se devait de faire un toilettage en profondeur des règles qui touchent aux marchés publics.
En effet, après avoir fonctionné durant de très longues années avec un code, désormais dépassé, il était temps de le revoir au regard des mutations vécues par l’Algérie. Tous les pays du monde procèdent à une évaluation de leur code des marchés publics qui n’est, en réalité que le reflet de l’évolution de léconomie et de la scoiété.
En outre, le rôle de l’Etat, en tant que régulateur mais aussi un soutien actif à la croissance économique, est devenu déterminant dans la répartition des richesses, le bien-être social et la consolidation du développement durable.
L’Algérie n’a pas échappé à cette donnée fondamentale, notamment avec la mise en œuvre des ambitieux programmes de développement des infrastructures initiés depuis 2001, avec le lancement du PSRE. Il faut rappeler que ces programmes successifs nécessiteront des investissements de l’ordre de 475 milliards de dollars, entre 2001 et 2014.
Durant toute cette période, c’est le rôle de l’Etat qui contribuera à la croissance économique. C’est grâce à la dépense publique, c’est-à-dire cet effort massif en matière d’investissements massifs, que la croissance économique est forte, stable et continue. L’Etat est donc redevenu le premier investisseur mais aussi le premier créateur d’emplois du pays.
Cette toile de fond permet donc de comprendre les tenants et aboutissants du code des marchés publics, revu en fonction des réalités nouvelles. Par ailleurs, ce nouveau code permet des avancées considérables en matière de rigueur, de rationalité, de transparence et d’efficacité. L’Algérie se devait de tenir compte des enseignements du précédent code pour entamer une nouvelle phase.
Enfin, les impératifs de la mondialisation, en général et de l’économie de marché, en particulier, ont été pris en compte dans l’esprit de la nouvelle mouture. Sur un autre plan, le code des marchés publics, adapté aux nouvelles réalités du pays, est aussi un message clair à l’ndroit de la communauté des affaires, en général et des partenaires de l’Algérie, en particulier.
En condifiant les règles d’octroi des marchés publics, cela accroît la transparence, les garanties et, par conséquent, la confiance. Les partenaires étrangers de l’Algérie ne peuvent donc qu’être rassurés.
L’autre point abordé par le Conseil des ministres, concerne les personnes âgées. C’est la frange de la population, certes la moins nombreuse, mais la plus fragile. Les pouvoirs publics ont consenti des efforts conséquents pour améliorer leurs revenus, comme l’atteste la récente revalorisation des pensions de retraite, mais aussi la part croissante qu’ils représentent dans les projets de développement.
En effet, l’amélioration des conditions sanitaires permettra un meilleur accès aux soins spécialisés. Il ne faut pas occulter que les pouvoirs publics consentent des moyens importants pour prendre en charge les plus démunis de cette frange de la population qui pose des problèmes à tous les pays, sans exception.
Cependant, il faut bien admettre que ce problème relève aussi de la solidarité nationale. Toute la nation est interpellée pour sa prise en charge de manière efficace et humaine. C’est d’abord, au niveau de la cellule familiale qu’il doitêtre résolu en partie. C’est non seulement un acte de solidarité familiale mais aussi un acte civilisationnel. Le peuple algérien est connu pour l’attachement viscéral à des valeurs intrinsèques et c’est la raison pour laquelle, les pouvoirs publics sont conscients que la politique en direction des personnes âgées a toutes les chances de réussir.
Saïd T.