La propagation de l’épidémie de fièvre aphteuse se poursuit à travers le territoire national.
De nombreux Algériens ont décidé de boycotter la consommation de la viande pour éviter tout risque. À tort, le risque pour l’être humain étant quasi inexistant.
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelouhab Nouri, a dévoilé en marge d’une visite à Blida pour s’enquérir de la mise en œuvre des instructions prises en vue d’endiguer la fièvre aphteuse que son département a pris les mesures préventives nécessaires pour circonscrire cette maladie et empêcher sa propagation vers d’autres wilayas, citant entre autres dispositions, la vaccination du cheptel, l’interdiction de déplacement du bétail, l’isolement des lieux d’atteinte, la fermeture des marchés de bétail, et la désinfection des foyers de contamination.
« J’avoue que les vaccins ne sont pas disponibles en Algérie, et la quantité revendiquée auprès de l’Union européenne arrivera dans les prochains jours ainsi que les paysans seront approvisionnés au niveau de 19 wilayas », a-t-il affirmé sachant que le vaccin en question est produit par seulement deux laboratoires à travers le monde.

Le ministre de l’Agriculture, a notamment assuré qu’il n’y a « aucun risque », sur la santé publique, de consommer de la viande et du lait de vache en vente sur le marché, suite à l’apparition de la fièvre aphteuse : « La consommation de viande et de lait de vache ne présente aucun risque sur la santé des citoyens ».
En effet, plus de 192 foyers contaminés ont été enregistrés sur un total national de 200.000 exploitations; 964 vaches et taurillons infectés ont été abattus. Virale et extrêmement contagieuse, la maladie a touché jusqu’à hier 18 wilayas, particulièrement de l’est et du centre du pays, à l’instar d’Alger, Bordj Bou-Arréridj, Sétif, Médéa et Chlef.