Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nourredine Bedoui, a annoncé, hier, à Aïn Témouchent, qu’un budget spécial sera proposé en 2014-2015 pour la formation des formateurs. Initié sur orientation du gouvernement, ce chapitre budgétaire sera consacré à la mise à niveau des formateurs des différents établissements du pays, a précisé le ministre à l’occasion d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya.
Partant des besoins du secteur, notamment ceux liés à la qualité de la formation, cette mise à niveau est devenue inéluctable pour assurer une formation de qualité aux stagiaires, a expliqué le ministre, soulignant la nécessité de faire appel à d’anciens professeurs de l’enseignement professionnel pour assurer cette tâche. « Le secteur de la formation doit être au cœur de tout projet et au cœur du programme de développement national afin de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée qui prendra en charge ces programmes », a indiqué le ministre, rappelant que le gouvernement a prévu, dans l’ensemble des marchés de réalisation de projets de développement par des entreprises étrangères, l’obligation de former la main-d’œuvre nationale comme mesure d’accompagnement.
S’agissant de la nouvelle loi sur l’apprentissage qui remplacera celle de 1981, M. Bedoui a précisé que cette loi constitue « une fierté pour l’Algérie », car elle rapproche l’apprenti de l’entreprise économique. Adoptée par le conseil des ministres, cette nouvelle loi est marquée par deux décisions importantes du président de la République, portant, respectivement, sur l’augmentation du présalaire attribué aux apprentis et la révision de la limite d’âge de l’apprenti, soit de 30 ans, proposée initialement à 35 ans.