| L’opération baptisée «Serval», déclenchée vendredi dernier par la France «en appui» aux forces maliennes, au nord du Mali, a fait déjà plus de 100 morts. L’armée malienne, qui a pris le contrôle de la ville de Konna (centre) après de violents affrontements avec les islamistes, a fait une centaine de morts dans le camp de ses adversaires, a affirmé hier à l’AFP le lieutenant Ousmane Fané, de l’état-major de la région des combats. «Nous avons fait des dizaines de morts, même une centaine de morts parmi les islamistes à Konna. Nous contrôlons la ville», a-t-il annoncé. Selon le New York Times qui cite le général américain Carter F. Ham, chef du US Africa Command, un hélicoptère français appartenant aux forces spéciales participant aux combats contre Ançar Eddine aurait été abattu hier, vendredi, au Mali. Cet officier n’est cependant pas affirmatif et dit qu’un hélicoptère a été «apparemment» abattu. Des sources croient savoir que deux hélicoptères Gazelle auraient été «détruits» par les rebelles alors qu’ils étaient sur la voie du retour entre le lieu des combats et leur base de Ouagadougou. Le ministère français de la Défense a annoncé la mort d’un pilote de l’armée française au cours de l’opération. Il s’agit de Damien Boiteux, chef de bord d’un hélicoptère du 4e régiment des forces spéciales de Pau. Un autre militaire français serait porté disparu.  Ançar Eddine, de son côté, annonce avoir tué «des dizaines» de militaires maliens et fait prisonniers une dizaine d’autres au cours des affrontements pour le contrôle de la ville de Konna. Le mouvement islamiste dirigé par Iyad Ag Ghaly a annoncé, d’autre part, «le décès d’une femme dans le bombardement d’une mosquée dans la ville de Konna». «Ils croyaient que les leaders de notre mouvement se trouvaient dans cette mosquée», a dit un des chefs de ce mouvement. M. Abi |
