Non-qualification de joueurs: Les erreurs fatales de la JSK

Non-qualification de joueurs: Les erreurs fatales de la JSK

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La saison dernière, la JSK a vécu un véritable feuilleton avec les instances footballistiques algériennes. Et en ce début de l’actuel exercice, l’on assiste déjà aux premiers conflits avec lesdites instances.

Cela ne concerne pas uniquement la JSK, mais plusieurs autres clubs, le club de la Kabylie n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Avec le feuilleton que l’équipe de Cherif Mellal a vécu à la fin de la saison dernière et au début de l’actuelle, une sérieuse question se pose sur la maîtrise du volet juridique par les dirigeants.

La rencontre face à la JS Saoura est un parfait exemple de l’absence de maîtrise du volet juridique. L’entraîneur Dumas a été contraint de revoir ses plans à cause de la non-qualification des joueurs

cadres. Un aveu qui en dit long sur l’absence de conseillers juridiques au niveau de la direction. Car si c’était le cas, la direction, tout comme l’entraîneur, ne resteraient pas jusqu’à la dernière minute pour chercher les solutions de rechange. On aurait dû savoir que les joueurs ne sont pas qualifiables pour jouer avant l’arrivée des CIT (certificat international de transfert).

Avant la rencontre, tout indiquait que le volet juridique était géré avec un amateurisme flagrant. Nos sources affirment que la direction du club a commis une erreur fatale concernant le dossier de l’attaquant venant d’Irak, Abdulrazak Fiston. La direction de la JSK se serait trompée de nom du club dans sa demande de ce document. D’autres joueurs recrutés en France par Karim Doudane n’ont pu recevoir leur certificat à temps, à l’instar de Slama, Amaouche et Hamroun.

Ces cas relevant de la gestion juridique des affaires du club ne sont pas, à vrai dire, l’affaire de Cherif Mellal mais d’une équipe spécialisée. La responsabilité du président est engagée parce qu’il a ignoré de s’entourer de conseillers juridiques pour qu’ils l’éclairent sur ces questions et lui éviter des tracasseries de ce genre.

La direction de la JSK ne serait pas contrainte de chercher des solutions de rechange à la dernière minute si le volet en question était bien géré. Aussi, ce genre de failles pose de sérieux problèmes à la direction qui devra chercher des solutions avant qu’il ne soit trop tard face au MOB lors de la prochaine journée. Personne ne sait actuellement si les CIT de ces joueurs seront prêts d’ici là. Certains joueurs ont même lancé des appels sur facebook pour être aidés à se faire délivrer ces documents, ce qui renseigne sur l’amateurisme pur et simple de la gestion. Sur un autre chapitre, la mauvaise campagne de recrutement commence déjà à montrer ses conséquences. Lancée de manière massive, personne ne se doutait que la JSK puisse connaître un déficit en milieu de terrain. Pourtant, c’est ce qui s’est passé lors de la première rencontre. Hormis Boukhenchouche, Dumas n’avait aucun joueur pour renforcer son milieu, après la libération d’El Moueden et Thiam. Et dire que l’effectif a été totalement renouvelé. Enfin, de nombreux supporters espèrent que l’équipe va colmater au plus vite ces brèches.

Le président d’un club ne peut être omniscient ou omnipotent. Il doit s’entourer de conseillers chevronnés dans plusieurs domaines.

Les domaines les plus urgents actuellement sont incontestablement le volet juridique et la communication. D’aucuns estiment que si Mellal continue à fonctionner de la sorte sur ces deux volets, il ne fera pas long feu. Et ce n’est pas ce que souhaitent les amoureux de la JSK parce qu’ils ont une grande confiance en lui et surtout en sa sincérité.