Non-participation au Gouvernement : Makri dévoile les raisons

Non-participation au Gouvernement : Makri dévoile les raisons

Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) dirigé par Abderrezak Makri a annoncé hier mardi 29 juin 2021, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, sa décision de ne pas participer au prochain gouvernement.

Aujourd’hui, dans une conférence de presse animée par Abderezzak Makri, le MSP a avancé les raisons derrière sa décision, de ne pas participer au prochain gouvernement.

En effet, pour commencer, Abderrezak Makri a salué la décision du parti de ne pas participer au nouveau gouvernement, affirmant que la décision prise par le conseil consultatif national du mouvement était en faveur de l’Algérie et du parti.

Makri a expliqué lors de la même conférence de presse que la décision permettra la recherche d’opportunités et de consensus et donnera la priorité à l’idée, à la sagesse et aux programmes intellectuels. Il a souligné que la décision de ne pas faire partie du gouvernement est intervenue après une réflexion approfondie et de vastes consultations, déclarant : « Les circonstances et les développements politiques nous placent dans cette décision de l’opposition.

Les vraies raisons

Abderrezak Makri, chef du Mouvement pour la société pour la paix, a déclaré que le mouvement a refusé d’entrer au gouvernement en raison de plusieurs circonstances, principalement le boycott des élections, affirmant que la majorité des électeurs n’ont pas participé au scrutin, de la fraude, et aussi à cause de la situation de crise que le pays connaît.

L’autre raison qui a motivé la décision de la non-participation du MSP au prochain gouvernement est  le nombre de postes ministériels,  proposés au mouvement estimé insuffisant, déclarant dans ce sillage,  » ce qui nous a été offert ne permet pas au mouvement d’influencer la scène politique en Algérie ».

D’autre part le chef de la formation politique a évoqué la fraude lors des dernières élections, affirmant » « La fraude a empêché le mouvement d’atteindre une majorité. Il s’agit d’une double fraude, celle des forces politiques et les partis à travers le vol de boîtes, et d’autre part, la fraude centrale derrière laquelle se trouvent les restes de la bande (3issaba) qui refuse au mouvement d’accéder au pouvoir. Et c’est ce que nous avons dit au Président de la République ».