Le nombre de personnes atteintes du sida et de séropositifs enregistrées en Algérie est de 6615 cas, selon le professeur Smaïl Mesbah, directeur de la prévention au ministère de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (MSPRH). Cependant, le professeur Aït Oubelli a annoncé un nombre inférieur, à savoir 3000 cas, et expliqué que la différence se situe dans le fait que les décès ont été inclus dans le premier chiffre.
Le professeur Mesbah a précisé, hier, que ces statistiques sont relatives à la période allant de 1985, date de l’apparition du premier cas dans le pays, au 30 septembre 2011.
Le Pr Mesbah a relevé que parmi les 6615 personnes, 1234 sont arrivées au stade du sida, c’est-à-dire que leurs défenses immunitaires ont connu une «chute brutale», alors que «600 nouveaux cas de séropositifs» s’ajoutent annuellement au bilan de cette maladie.
Le spécialiste a noté que grâce à la «riposte nationale multisectorielle» conforme aux recommandations internationales auxquelles l’Algérie a adhéré, l’épidémie VIH/SIDA en Algérie demeure «peu active», voire, a-t-il dit, «concentrée».
Les mesures prises par l’Etat, a-t-il fait savoir, s’inscrivent dans le cadre des «efforts» de prise en charge de la maladie et la limitation de sa propagation au sein des franges sociales, notamment juvéniles.
C. L